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Chapitre 1
Comme tous les hommes de la 109ème, j'étais terrifié à l'idée de devoir mettre à genoux le gouvernement de cette planète? Et pour cause, jusque-là, on démolissait que des droids. D'ailleurs on commençait à le faire plutôt bien. Leur intelligence artificielle ne valait pas celle de nos tacticiens. Mais cette fois, on allait se battre à armes égales? Détruire des machines, c'était facile, mais tuer des centaines et des centaines d'hommes et de femmes, c'était différent.

Notre commandant avait reçu des ordres du chancelier Palpatine. Notre but était d'assouvir une planète entière. C'était nouveau pour nous. On n'aurait jamais cru que notre armée, créée pour défendre les intérêts de la République nous servirait à conquérir des mondes pour les bureaucrates, mais Ki-Adi-Mundi semblait être d'accord avec cette mission. Il nous avait même dit qu'il nous conduirait à la victoire et qu'il serait là pour nous en cas de besoin. Ca lui ressemblait bien.

Ce jour-là, nous n'avions pas trouvé le sommeil, et malgré les discours du commandant Vorlox, on n'arrivait pas à retrouver le courage qui nous avait habité durant cette guerre. Une bataille avait suffit à nous faire remonter au jour de notre première bataille sur Géonosis. On était aussi mort de trouille que ce jour-là, et même si on était la seule unité de l'effectif à avoir participé à la bataille de Géonosis, ce jour-là, on aurait pu penser que nous étions tout droit sortis des capsules de clonage.

Notre Unité : la 109ème, surnommée la Delta Force, n'avait perdu que très peu d'hommes depuis le début de la guerre. Chaque homme de cette unité était un spécialiste dans son domaine, même si on se débrouillait plutôt bien dans les autres domaines. Mais cette fois, il nous faudrait plus que ça? La capitale de Laris était bien défendue. Un bouclier protégeant la ville, des dizaines de tourelles antiaériennes, des installations souterraines et une armée puissante. Ce qui nous aurait fallu pour remporter la victoire, c'était de la chance, mais même ça, ça nous faisait défaut, du moins pour le moment?

Le commandant Vorlox nous avait annoncé notre ordre de mission et c'est pour ça qu'on avait perdu tout notre courage? Bien sûr, en tant que l'unité la plus décorée et la plus expérimentée, nous serions mis en première ligne... Nous devions débarquer sur la planète avant tout le monde, saboter la station émettrice du boulier et bousiller le centre de contrôle des tourelles antiaériennes, pour permettre aux autres unités d'atterrir.

Notre canonnière nous avait déposés à quarante kilomètres de la périphérie de la ville et à vingt kilomètres de la station émettrice. L'installation était en pleine montagne, et l'accès à cette station était très difficile pour des soldats, et même pour nous. Mon fusil sniper sur le dos, j'ai suivi mes compagnons sans broncher, mais je savais qu'on en chiait tous, même si personne ne le disait.

Quand on est arrivé en haut, le Commandant nous a déployé comme à son habitude. Loann et moi étions chargés de la couverture éloignée. Lui, était au nord et moi à l'est. C'était un boulot facile : descendre tous ceux qui pouvaient se révéler dangereux pour nos hommes et notre mission.
Aucun traitement de faveur ! Pour qui que ce soit. Et ça valait aussi pour nous?

Le commandant Vorlox, Melfice, 303 et Strom en première ligne, avançaient à couvert, dégageant la voie pour le reste de l'unité. Ben et Hannil étaient restés en arrière pour diriger le reste de l'escouade. Sur ordre de Vorlox, le groupe restant partit rejoindre la première ligne. Loann resta en couverture le temps que je progresse jusqu'à l'entrée du bâtiment, et il nous a rejoint par la suite. C'est à ce moment-là que ça a commencé à dégénérer.

Pour la première fois de ma vie, j'aurais voulu ne pas faire partie de l'armée républicaine?

Chapitre 2
Dans notre malheur, on a quand même eu un peu de chance. Je ne sais pas pourquoi, et tout le monde ici se pose la question, mais les portes étaient grandes ouvertes. On a cru à un piège. C'est ce que nous autres aurions fait... Mais pas eux. On progressait rapidement, vu l'opposition qu'ils nous offraient. C'est seulement quand on a commençé a croire qu'on pouvait finir la mission sans descendre qui que ce soit, que les choses ont dérapé. Aucun soldat de la 109ème n'aurait cru ça possible. Cette base n'était pas seulement une station émettrice, mais aussi un centre de regroupement militaire. Des milliers de soldats ennemis s'apprêtaient au combat.

Affronter tous ces hommes était hors de question, sauf pour les gars à tendance suicidaires, comme certains d'entre nous, mais nos chances étaient trop faibles. Notre seul moyen: les contourner, même si beaucoup d'entre nous voulaient leur rentrer dans le tas... On aurait fait quoi avec nos DC-15 et nos fusils longs portés, face à une telle armée. Nous n'étions qu'une dizaine face à des milliers...

On est donc revenu sur nos pas, espérant que personne ne nous remarquerait, puis notre tacticien, Loann, nous a conseillés d'envoyer un petit groupe par les conduits d'aérations, le temps que le reste tente de se frayer un chemin par les coursives... personnellement, j'aurais préféré les coursives, mais le commandant en a décidé autrement... En temps normal on aurait parié sur qui seraient les plus rapides, mais cette fois, on aurait préféré prier pour en sortir vivant.

Les conduites d'aérations acheminaient l'air frais au c?ur de la base? Mon groupe, sous les ordres de Vorlox, avançait tant bien que mal. Notre armure n'était pas vraiment faite pour se faufiler dans de tels endroits. Pauvre Vorlox. De nous tous, je crois que c'est lui qui en a le plus chié, avec son pack de propulsion dorsale?

Quand on est enfin arrivé à destination, Storm s'est mis au boulot? de nous tous, c'était de loin lui le meilleur technicien, bien que J-92 se débrouillait pas trop mal. Il est impressionnant, en 26.3 secondes, il avait réussi à poser suffisamment de charges explosives pour envoyer un destroyer CSI en orbite. Il nous restait une chose à faire, se faire la malle avant que tout n'explose? mais avant fallait retrouver les autres. On a fini par les croiser près du sas d'entrée? d'après le second: Hannil, ils avaient eu la meilleur partie du boulot? ils sont tombés sur une patrouille ennemie? Encore une fois, nos entraînements réguliers leur ont bien servi? D'après eux, la patrouille est tombée en quelques secondes à peine.

Une fois à l'extérieur, on a couru se mettre à l'abri. Et on a bien fait. Je suis sûr que la station émettrice est entrée en orbite stationnaire. On a fait d'une pierre deux coups? Il est apparu que le centre de contrôle des tourelles était situé plus profondément dans la montagne, sous la station émettrice. On allait enfin avoir des renforts? Quand on y regardait de plus près ça semblait trop facile?
Chapitre 3
Ce n'est pas spécialement les vingt autres klicks qu'on a parcourus à pied pour rejoindre la ville qui nous ont cassé le moral, mais plutôt le fait qu'on avait sous-estimé nos adversaires. L'explosion de la station n'avait pas touché le centre de contrôle des tourelles anti-aériennes. On voyait les premiers transports de troupes arriver sur la ville au moment où on arrivait? Ils explosaient un à un sous les tirs des tourelles. Même si je connaissais pas tous ces clones, j'en venait à haïr ces Larisiens. Il nous restait deux solutions : la première retourner au centre de contrôle et l'envoyer en orbite, comme Storm l'a fait pour la station émettrice, ou alors pulvériser ces saloperies de tourelles.

D'après Loann, on avait quatre tourelles lourdes à détruire et six légères. Fallait s'occuper des légères en premier? les lourdes n'arriveraient jamais à toucher les canonnières. Ces tourelles étaient conçues pour les vaisseaux type croiseur, et non pour des engins maniables comme des chasseurs. Notre croiseur Vénator venait de nous offrir un peu de temps. En stoppant le débarquement, l'ennemi penserait que nous avons suspendu l'attaque, en espérant trouver un moyen d'atterrir. Mais on devait faire vite? Tôt ou tard, ils se rendraient compte que leur bouclier était mort? Il était temps pour nous d'agir? et vite?

Je suis parti avec J-92 m'occuper de la tourelle 5. Avancer dans la cité sans se faire repérer était assez simple. Pas étonnant, on avait été formé pour ! On a fini par arriver à la tourelle? je m'y attendait un peu, mais ça m'a quand même surpris? l'arme était entouré de remparts en permabéton d'un mètre d'épaisseur? Les franchir ne serait pas facile. A moins que?

« A tout problème existait deux solutions : une simple et une complexe? Le tout c'était de choisir la plus efficace? » Je me souviendrait toujours de cette phrase. Un dicton qu'un de mes supérieurs clone me citait souvent avant que je rejoigne la 109ème. Etant donné que j'était le plus haut gradé de nous deux, j'ai envoyé J-92 se mettre à couvert dans une ruelle voisine, le temps que je m'occupe de l'ouverture. Sur mon ordre, il devrait se faufiler à l'intérieur par la porte principale et renvoyer à la Force tous ceux qui essaieraient de l'en empêcher?

L'immeuble le plus proche se situait dans le quartier voisin. En grimpant en haut, j'avais une vue plongeante sur l'intérieur des remparts. Je me demande encore quel imbécile a bien pu mettre un gratte-ciel juste à coté d'une tourelle de défense aérienne. Non seulement le building pouvait gêner la visée de la tourelle mais il pouvait servir à d'éventuels sabotages, comme pour aujourd'hui.

Un coup bien placé m'a suffi pour bousiller la commande d'ouverture de la porte blindée. Par sécurité, la porte se déverrouillait automatiquement, permettant au personnel de sortir en cas de problème. Comme prévu, J-92 entra dans l'enceinte, éliminant un à un les gardes.

Un autre groupe avait fait plus vite que nous. On venait tout juste d'entendre une détonation. Et vu la puissance de l'explosion, à mon avis il devait s'agir de Storm et Vorlox. Le temps de rejoindre J-92, la plupart des soldats gisaient sur le sol. En tant que technicien, il avait déjà réussi à saboter le système de visée de la tourelle et il venait de placer une charge explosive. Je plains celui qui tenterait de réparer la tourelle? Maintenant que la tourelle était hors service, on avait plus qu'a retourner au point de rendez-vous?. Sur le chemin du retour, on a entendu trois autres explosions. On était les seconds? c'est pas mal? Mais le plus dur restait encore a faire?

Chaque chef de groupe avait fait son rapport au commandant. Il semblait content de nous, même s'il ne le disait pas? Le débarquement venait de reprendre, et en voyant ce spectacle, personne n'aurait pu remettre en cause notre suprématie...
Chapitre 4
Les canonnières arrivaient par centaines. Les clones envahissaient la ville. On rencontrait aucune résistance. Je me souviens que la 109ème avançait en tête de peloton. Puis le noir, le froid, un sifflement aigu dans les oreilles, une violente douleur dans l'épaule gauche. La première chose qui m'est venue à l'esprit c'était : « ce tacticien, je vais lui transformer le casque en passoire à coup de blaster. » On avait avancé à découvert, en passant par une rue déserte, afin de gagner un entrepôt désaffecté en centre ville? D'après les rapports de mission, la 109ème venait d'essuyer un coup de mortier.

Peu à peu, ma vision revenait. J'aurais préféré rester aveugle? Des dizaines de clones tués sur le coup, et la moitié de la 109ème sur le carreau. La plupart m'était inconnue. Mais certains pourtant étaient de bons amis. La majorité d'entre eux s'en sortait avec un bras cassé, ou quelques côtes? Pourtant, Hannil était toujours inconscient, et Gaël semblait plutôt mal en point.

En temps normal on aurait continué à se battre, mais là, on n'aurait jamais pu imaginer laisser nos gars en arrière? J'ai mis Hannil sur mon dos pendant que Ben lui prenait Gaël. On était sous un feu nourri. Un véritable enfer ! Ce jour-là on aurait pu battre un record de vitesse en course à pied? On est arrivé dans l'entrepôt abandonné alors que des explosions retentissaient tout autour de nous. Il n'a pas fallu longtemps à Hannil pour reprendre connaissance. Bien sur, à son réveil, Ben ne s'est pas privé pour le charrier. Quand à Gaël, on espérait tous qu'il s'en sortirait, mais ses blessures étaient graves. Malgré les pansements compressifs de Melfice, l'hémorragie ne cessait pas.

On a bien eu une idée, mais on n'a pas osé en parler à Gaël. Mais pour finir c'est lui qui nous l'a demandé. Vorlox a chargé son blaster sur une faible puissance et a tiré sur la plait béante. C'était moche à regarder, mais la plait ne saignait plus.

Il était assez mal en point, mais je n'ai jamais vu une telle détermination chez un clone. Malgré sa blessure, il s'était relevé et se préparait au combat. En temps normal, Vorlox lui aurait ordonné de rester là, mais vu la situation...

En peu de temps l'entrepôt était assiégé. Fallait qu'on réagisse et vite. Après tout, la meilleure défense restait toujours l'attaque. Alors c'est ce qu'on a fait. Rentrer dans le tas n'aurait servi à rien. On aurait été dépassé en un rien de temps. Hannil, Loann, Sam, X303 et moi, on est monté sur le toit avec nos fusils longue porté. Le reste de la 109ème allait sortir par l'arrière et tenter d'entrer le siège du gouvernement Larisien. La ruelle par laquelle ils sont sortis était surveillée par une patrouille. Ces cons de Larisiens ne devaient pas être aussi entraînés que nous... La preuve en est : la 109ème a réussi à les éliminer sans qu'ils puissent donner l'alerte.

Les autres snipers et moi, on les a occupés tant qu'on pouvait. Ca a suffi à créer une diversion. Ils se sont focalisés sur nous? on a réussi à les maintenir à distance, mais ils ont fini par nous submerger. Trop d'ennemis pour trop peu de snipers. Les Larisien sont entrés dans l'entrepôt. Au corps à corps avec des armes comme les nôtres c'est pas facile? mais avec suffisamment de précision, on arrivait à en tuer pas mal. X303, lui se battait à mains nues. Si on devait avoir un expert en combat rapproché, c'était bien lui? Il était aussi efficace que nous avec nos fusils. Au bout de longues minutes, on entendit un message passer sur nos radios. Le gouvernement était tombé. Un ordre de cesser le combat venait d'être donné aux soldats Larisiens. Ils ont tous déposé les armes devant nous. Un sentiment de puissance venait de naître en nous.

Lorsqu'on est reparti notre canonnière a dû traverser un orage? Cette fois, c'est le pilote que j'aurais aimé transformer en passoire. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, mais on a perdu de la puissance, et on s'est crashé. La canonnière était une vraie épave. Plus rien ne fonctionnait. Visiblement, on devait être à des milliers de klicks de la capitale. On ne pouvait compter que sur nous pour nous sortir de ce merdier?
Chapitre 5
Décidément, la Force nous en voulait? C'est un comble qu'après avoir démis un gouvernement en à peine quelques heures, une unité d'élite telle que nous se retrouve coincée sur cette planète sans aucun moyen de prévenir son propre corps d'armée? Être bloqués et perdus sur la planète qu'on venait d'envahir. Certains d'entre nous trouvaient ça amusant. Personnellement, j'essayais de calculer notre position. Je me souvenais de la trajectoire de la canonnière et de sa vitesse approximative avant notre crash. Par un calcul mathématique très simple, un clone de trois ans aurait pu trouver le résultat. Mais prendre en compte le facteur vent était une tout autre chose. Je crois que je pouvais remercier les cloneurs de Kamino pour avoir intégrer l'astronavigation dans mes programmes d'apprentissage.

Pendant que Ben et Loann se disputaient sur leur nombre d'ennemis abattus durant la mission, Nico, X303 et J92 étaient partis en reconnaissance. Melfice s'occupait des blessures de Gaël, maintenant que les combats avaient cessé. Vorlox lui tentait de récupérer tout objet ou matériel encore en état dans la canonnière. Quand à Storm, il essayait de booster une radio individuelle afin d'émettre jusqu'à la capitale. Les autres gars de la 109ème patientaient tranquillement. On reconnaissait facilement les jeunes recrues des « anciens » comme on était nommé. Au fil des combats, on a développé des personnalités propres, chose que les jeunes clones ne possédaient pas? Après avoir estimer la vitesse du vent, sa direction exacte et la résistance de notre ---- au vent, j'étais enfin en mesure de donner nos coordonnées exactes.

S'il n'avait pas fait un temps aussi pourri, les ondes radio qu'émettait la petite unité de transmission modifiée de Storm auraient pu nous sauver la mise? mais la puissance était toujours trop faible pour percer les interférences électriques dues à l'orage. Heureusement pour nous que le groupe de reconnaissance n'avait pas chômé.

On a appris grâce à eux, que le seul bâtiment à proximité était une base militaire Larisienne. Elle était facile d'accès, mais étant donné qu'on venait de conquérir leur planète, ça m'aurait étonné que les soldats nous prêtent gentiment un vaisseau ou une radio. Melfice trouvait la situation amusante : on venait de leur voler leur planète et maintenant, on devait leur voler un transport de troupes?

La base militaire était fort peu défendue? Ils ne devaient pas s'attendre à ce qu'un bataillon de clones se perde en forêt et vienne leur demander sa route. Vorlox utilisa son pack de propulsion dorsale pour effectuer une reconnaissance rapide au dessus de la base. Visiblement ça ne devait pas poser de problème. Un hangar à vaisseaux se trouvait sur le coté nord nord-est du complexe. On avait plus qu'à pénétrer, exploser quelques crânes et prendre notre ticket pour le septième ciel. Contrairement à ce que toute autre unité aurait fait : envoyer un groupe restreint pour voler un transport et venir rechercher le reste de l'unité, on avait opté pour une démarche un peu plus « économique ». Même si les Larisiens étaient assez limité niveau tactique militaire, ils auraient vite compris que si un transport allié tentait de se faire la malle sans autorisation de décoller, c'est que le pilote ne devait pas faire partie de leurs « amis ».

Encore une fois, la Force nous en voulait. La base était fortement éclairée. On était aussi visible qu'un troupeau de rancors dans une cantina des quartiers chics de Corellia. Heureusement pour nous qu'on était de bons tireurs. Il nous a pas fallu dix minutes pour être repérés. En tout cas on peut dire merci à Hannil pour ces mines antipersonnelles. Il en a truffé les couloirs derrière nous. Et vu le vacarme que ça a fait, les mines avaient dû fonctionner à merveille.

Quand on est enfin arrivé au hangar, une dizaine de soldats sur le qui-vive était là pour nous accueillir. Pénétrer dans une pièce sous un feu nourri, c'est pas facile, même pour nous. Mais une fois à l'intérieur, on s'est mis à couvert. Les pauvres Larisiens n'ont pas fait le poids. La moitié de leur comité d'accueil a été décimé en moins de quatre minutes. A ce moment-là, j'ai cru qu'on allait y passer? un détonateur thermique a roulé jusqu'à nos pieds. On doit une fière chandelle à Nico. Il a eu le bon réflexe de la réexpédier à l'envoyeur. Ca a fait un joli trou dans le tarmac.

Enfin la chance avait tourné. Un transport de troupe Larisien n'attendait que nous. Après un scan rapide, J-92 n'avait repéré aucun engin explosif sur l'appareil. On a enfin pu quitter cette planète. Ou plutôt devrais-je dire « notre » planète. Après tout, on ne venait pas de l'assouvir à nous seuls ?

La plus grande surprise fut à notre retour sur notre vaisseau de commandement. L'amiral du Venator nous attendait en compagnie d'une flopée de bureaucrates et de politiques. Moi qui n'aimais pas ces types-là, j'étais servi. Ils étaient porteurs d'un message de Palpatine lui-même. Voila un exemplaire du message?

« Commandant Vorlox. Félicitation pour cette victoire. Vous venez de rapprocher la République du jour de notre victoire sur les armées droides de la Fédération. Laris est un pilier, un tournant stratégique qui nous servira à construire nos futures attaques contre les armée séparatistes. Je suis fier de vous et de vos hommes. J'ai donc décidé d'affecter à votre unité un nouveau type de mission. Vous serez, dorénavant, le fer de lance de la République. »

Recevoir un message de félicitation du Chancelier Suprême était vraiment rare. Savoir que notre travail était remarqué dans les plus hautes sphères de notre société nous avait redonné du courage et de la motivation. Nous aurions pu affronter n'importe quoi? On était prêt à relever tous les défis. Et du courage il allait nous en falloir pour affronter la suite des évènements !


Fin des archives.