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Introduction: La rencontre
Il y a quelques années, sur une planète qu'on connaît plutôt bien.
5 Août 1998, Sud Ouest de la Seine et Marne, 23H30. Benjamin était tranquillement allongé dans une chaise longue à observer le ciel pour cette nuit des étoiles filantes. Apres avoir fêté la coupe du monde puis ses 11 ans quelques jours plus tard, une soirée à observer le ciel dans l'obscurité de la nuit lui faisait le plus grand bien. Il avait toujours été attiré par le ciel et l'espace comme tous les jeunes garçons, mais là où certains voulaient en faire leur métier comme on veut devenir policier, cosmonaute ou pompier, Benjamin avait toujours voulut devenir pilote, dans l'armée, dans le civil, n'importe où du moment qu'il volait. Alors qu'il observait le ciel pensif, l'esprit rempli d'avions, de voyages et de vitesse il remarqua une étoile qui se comportait étrangement. Elle grossissait à vue d'?il, comme si elle tombait et pourtant n'avait pas le comportement d'une étoile filante classique. Préférant porter son attention sur de véritables météorites, il en détourna son regard et scruta le ciel à la recherche de l'étoile qui exaucerait son v?u. Mais après quelques minutes il ne put s'empêcher de regarder à nouveau cette étrange étoile qui avait encore grossi et qui semblait tomber droit sur lui. Il se leva avec grande peine de sa chaise et alla chercher une paire de jumelle pour essayer d'en savoir plus sur cette chose. Une fois ses jumelles en main il tenta de localiser la source de lumière qui l'intriguait tant. S'attendant à voir une simple pierre tomber du ciel il fut très surpris de voir quelque chose qui ressemblait au nez d'un?.d'un il ne savait trop quoi... Ne quittant pas sa trouvaille des yeux, il la vit tout d'un coup disparaître, en une seconde la boule de feu avait totalement disparue, sans laisser aucune trace. Alors qu'il allait reposer les jumelles il entendit un bruit étrange venant du fond du terrain. Du haut de ses 11 ans et seul dans la maison, il ne savait trop quoi faire, tiraillé entre la curiosité et la terreur. Prenant son courage à deux mains, il décida de se faufiler jusqu'à la rivière pour voir de quoi il retournait. Pieds nus et en pyjama il descendit doucement les escaliers qui menaient au terrain, puis s'engagea sur l'herbe. Mais à peine eut-il fait quelques pas qu'il aperçut une lumière au bord de la rivière. Ses jambes refusèrent de le porter plus longtemps et il s'étala de tout son long sur le sol. Et bien qu'il ne fit quasiment aucun bruit, il crut voir du mouvement en direction de la lumière. Ne sachant plus s'il devait faire demi-tour et fuir à toute jambe ou continuer, il resta allongé sur l'herbe pendant une vingtaine de minutes. Alors qu'il tentait de reprendre le contrôle de lui-même et de tranquillement aller se coucher en oubliant tout ce qu'il avait pu voir, un homme sortit de l'ombre et marcha vers lui. C'en était trop pour ce jeune enfant qui perdit connaissance. Lorsqu'il commença à revenir à lui, il sentit qu'il était toujours dans l'herbe, mais arrivait à voir à travers ses yeux toujours clos qu'il était proche d'une source de lumière. Plutôt que de les ouvrir il préféra les garder fermés, en se disant que la personne qu'il entendait à coté de lui ne remarquerait pas qu'il était réveillé. A son grand regret il ne devait pas être assez bon comédien car une voix d'homme lui parla : - Tu peux te lever jeune garçon, je ne te veux aucun mal. Je m'appelle Olin Sophiendil, et toi quel est ton nom ? Encore plus terrorisé, Benjamin préféra garder le silence, se disant que l'inconnu ne s'adressait peut être pas à lui. - Tu peux ouvrir les yeux et te lever. Je sens que tu es réveillé, je te jure que je ne te veux aucun mal. Ne sachant plus que faire, il ouvrit les yeux, et les referma aussitôt? « Je dois rêver, ce n'est pas possible?oui je dois rêver, ces choses n'existent que dans les films » - Non tu ne rêves pas, je suis bien réel. Mais je te répète qu'il sera plus agréable de parler si tu ouvres les yeux et que tu te lèves. N'y tenant plus et voulant vérifier s'il rêvait ou non, Benjamin ouvrit les yeux, et vit qu'il ne rêvait pas. Passant du stade d'être terrorisé à celui qui ne comprend plus rien, il se leva d'un bon et pointa du doigt ce sur quoi travaillait l'inconnu : - Mais ce n'est pas possible, ce truc n'existe que dans les films ! - Et bien on dirait que non jeune homme. Tu ne m'as d'ailleurs toujours pas dit comment tu t'appelais. - Mais ce n'est pas réel, ce?ce truc c'est un?. - Là d'où je viens on appelle ça un Défenseur TIE?.Comme je te l'ai dit je m'appelle Olin Sophiendil, je suis ce qu'on appelle un Jedi. A ces mots Benjamin perdit une nouvelle fois connaissance. - Réveille toi petit homme, si tu t'endors à chaque fois que tu es surpris, tu risques de ne pas voir grand-chose de ta propre vie. - Mais?Mais?.vous ne pouvez pas être réel !! - Et pourtant je suis bien là devant toi? - Mais non ce n'est pas possible, vous n'existez que dans les films ! - Les films ? - Oui, Star Wars, les Jedi, l'Empire Luke Skywalker et tout ça ! - Tu as entendu parler de Luke Skywalker ? - Bah oui dans Star Wars, comme tous ceux qui ont entendu parler de lui?Mais vous?non vous ne pouvez pas être réel, pas plus que votre vaisseau?On me fait une blague c'est ça ? Mes parents savent que j'aime bien Star Wars et ils me font une farce ? - Je n'ai jamais vu tes parents, pas plus que je n'ai entendu parler de ce Star Wars? - Mais alors qui êtes-vous ? - Hé bien je te l'ai déjà dit, je m'appelle Olin Sophiendil, je suis un Jedi Impérial. J'étais en mission de reconnaissance pour l'Empire lorsque j'ai été attiré hors de l'hyperespace par ta planète, elle n'est répertoriée sur aucune de nos cartes? - Un Jedi Impérial ? Mais?Dans les films Luke Skywalker a détruit l'Empire. - C'était il y a plus de 150 ans?.Mais le plus intrigant est comment notre histoire a pu atterrir sur cette planète alors que personne n'en connaît l'existence ? Tu pourrais me montrer comment tu as connu notre histoire ? - Heu...Ça ne devrait pas poser de problème, mes parents ne sont pas là ce soir, venez. Benjamin ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais une aura de confiance émanait de l'inconnu. Il l'amena dans le salon et lui fit regarder les 3 épisodes de Star Wars sortis à cette époque. - C'est très très étrange, c'est exactement ainsi que cela s'est déroulé?Il faudra que j'enquête là-dessus quand je reviendrais. - Quand vous reviendrez ? - Oui, mais il se fait tard jeune homme, j'ai beaucoup de chance de t'avoir croisé - Ha ? Ce n'est pas ce que tout le monde dit pourtant. - Tu as un don des plus rares et important dans cette galaxie, en temps et en heure tu apprendras à t'en servir, en attendant tu va aller te coucher et oublier toute cette histoire. Avant d'avoir pu ne serait ce que penser à émettre une objection, il s'endormit profondément. A son réveil, il n'avait aucun souvenir de ces événements, si ce n'est 3 cassettes vidéo de Star Wars près du magnétoscope alors qu'il n'avait pas souvenir d'y avoir touché?
Chapitre premier : le retour.
30 Septembre 2006, Station Spatiale Internationale
- Hey John Bob, viens voir ça ! - Quoi Vladimir ? - Mon écran radar s'affole, j'ai des dizaines de contacts, certains font plusieurs kilomètres de long ! - On peut faire une identification visuelle ? - Négatif, ils sont beaucoup trop loin pour nous, il faudrait faire appel à un satellite. - Très bien, on va contacter Houston. « - Allo Houston, nous avons un problème. Ici le Colonel John Bob à bord d'ISS, nous avons des échos radar très étranges, mais avec nos instruments aucune identification visuelle n'est possible, nous vous transmettons les coordonnées pour une étude plus poussée. Je vous recommande de les analyser le plus vite possible. - Bien reçut ISS, nous nous en chargeons. - ISS Terminé » - Voila, aux gars d'en bas de faire leur boulot. Le même jour, Bureau ovale, Maison Blanche. - Monsieur le président, nous avons un problème? - Un attenta ? - Non monsieur, mais à l'heure actuelle il nous est impossible de dire lequel aurait été le pire. - Je vous écoute Johnson. - Ce matin l'équipage d'ISS a contacté Houston pour des contacts radar étranges entre Mars et Jupiter. Ils n'avaient aucun moyen d'effectuer d'identification visuelle alors nous nous en somme chargé. - Et en quoi cela pose-t-il un problème général ? - Regardez plutôt. L'?il non entraîné du président ne lui permit que d'apercevoir des formes triangulaires grisâtres étrangement surmontées d'une sorte de tour? - Et que suis-je sensé voir je vous pris ? - Et bien vous avez le choix entre des perturbations du télescope ou nôtre premier contact avec des extraterrestres? - Des extra? - Oui monsieur. Bien sûr nous ne pouvons en être certains, mais la probabilité pour que les même formes apparaissent sur 527 clichés pris de 30 télescopes différents présentent les même artefacts est ridicule, voire inexistante. Pour le moment seules quelques dizaines de personnes à la NASA sont au courant, mais il est difficile de cacher ce genre de choses bien longtemps, vous devez décider de la marche à suivre. - Avons-nous une quelconque idée de leurs intentions ? - Aucune, ils n'ont rien émis, n'ont rien répondu et il semblerait qu'ils ne bougent pas. - Bien?Le mieux est de convoquer une séance extraordinaire du conseil de sécurité de l'ONU. Nous ne pouvons pas cacher ce genre d'informations au monde. 1 Octobre 2006, Bâtiment de l'ONU, New York. Convoquée en séance extraordinaire, avec un message à tous les chefs d'état leur demandant de s'y rendre, la salle où siège le conseil de sécurité de l'ONU n'était que brouhaha. - Messieurs, le président des Etats-Unis d'Amérique à une déclaration à faire. - Merci. Mes chers amis, si j'ai demandé cette réunion en urgence, c'est pour vous faire part d'une nouvelle qui pourrait bien changer à jamais la face de notre planète. Il y a quelques jours, les personnels de la Station Spatiale Internationale ont fait une découverte des plus étranges, par la suite approfondie par les équipes de la NASA. Mais des exemples valent mieux que de longs discours. Alors furent projetées sur l'écran de la salle les mêmes photos que le président avait vues le jour précédent. Le président de la Confédération Russe pris la parole : - Si vous pouviez avoir la bonté de nous expliquer ce que nous sommes en train de regarder, je pense que nombre de personne ici présentes vous en seraient gré. - Eh bien messieurs, plus aucun doute n'est possible, vous avez devant les yeux les images de vaisseaux spatiaux. Même les traducteurs eurent du mal à transcrire les paroles du président. Quand tout le monde eut bien compris ce qu'il avait dit un murmure s'éleva, chaque délégation discutant de la chose, avec la plus grande gravité ou en riant. - Messieurs s'il vous plaît, vous pensez bien que je ne vous ai pas demandé de venir ici pour un canular, je suis des plus sérieux. D'autres clichés ont permis d'identifier ce qui pourrait être des armes montées sur les coques ainsi que des vaisseaux beaucoup plus petits. Le Président de la République Française pris la parole : - Etes-vous bien conscient de la portée de vos paroles ? Nous sommes peut-être sur le point d'entrer en contact avec une civilisation extraterrestre bien plus avancée que la notre ! - Je le sais bien, aussi je propose que nous décidions ici même de comment nous allons réagir à ceci. - La Chine Populaire s'inquiète de la présence d'armes sur ces vaisseaux ! - Le Japon préconise d'entrer en contact avec ces gens - Mais vous n'êtes pas fou, et s'ils avaient des intentions belliqueuses ! - Comment pouvez-vous????????.. Au même moment à bord du SSD Kryat. Sur la passerelle, l'agitation est à son comble, tous les officiers sont affairés à vérifier les données reçues via les dizaines de satellites et de vaisseaux espions déployés autour de cette planète. Le Seigneur Sith Dark Klaatu, commandant du destroyer l'observe par la baie. - Monseigneur, ils tentent toujours de nous contacter. - Ne répondez pas. Nous devons d'abord obtenir un maximum d'informations sur les capacités de défenses de ces gens, le seigneur Kryat a été clair, les pertes lors de l'invasion devront être minimes. Une fois l'analyse de leurs armes et de leur psychologie effectuée, que la tactique prépare un plan d'attaque. Je vais méditer dans ma cabine. - Bien monseigneur. 12 Octobre 2006. Les dirigeants de ce monde n'étaient toujours pas tombés d'accord sur la manière adéquate de répondre à cette présence. Mais les équipes du seigneur Klaatu étaient fin prêtes. - Communications, diffusez ce message sur toutes les fréquences de la flotte. - Bien Monseigneur. - Ici le Seigneur Klaatu depuis le SSD Kryat. Messieurs, vous savez que notre Empereur a besoin de cette planète afin d'en faire une tête de pont lors de l'invasion des territoires Chiss. Aussi sachez que tout échec sera sévèrement puni. Apportez la gloire à l'Empire et exterminez tous ceux qui se dresseront sur notre chemin. Sur ces mots, la flotte se mit en marche vers la Terre. - Parfait, préparez vous à enregistrer un message, puis transmettez le sur toutes les fréquences connues en direction de cette misérable planète. - Bien monseigneur, nous sommes prêts. -« Peuple de la Terre, je suis le seigneur Sith Dark Klaatu, au nom de mon maître le seigneur Dark Kryat je prends le contrôle de votre pitoyable planète. Toute résistance est inutile, ceux qui tenteront une quelconque action contre mes forces périront dans d'atroces souffrances et verront ce qui leur est le plus cher anéanti. Que vous le vouliez ou non cette planète deviendra partie intégrante de l'Empire, à vous de choisir si vous voulez vivre pour faire partie de cette nouvelle ère. » Fin de l'enregistrement, transmettez immédiatement. Dans combien de temps ce message leur parviendra-t-il ? - Avec leurs moyens de communication obsolètes, il faudra 10 minutes pour que le message arrive sur place. - Bien. Je veux que nous soyons en orbite des 10 plus grandes villes dans 3 heures. Dites aux artilleurs de se préparer à un bombardement orbital, que les escadrons de bombardiers soient prêts à décoller, il en sera de même pour les chasseurs. Nous écraserons toute tentative de résistance avec qu'elle ne se développe. Le commandant en second acquiesça. - Bien monseigneur.
Chapitre 2 : L'invasion.
Chapitre 2 : L'invasion.
2 heures et 50 minutes plus tard en France, un lycée de l'est parisien. Benjamin avait grandi, du haut de ses 19 ans, il commençait une année de classe préparatoire, toujours dans l'espoir de devenir pilote. Ses yeux l'ayant trahi, il ne pouvait qu'espérer une carrière dans le civil, mais voler était toujours son unique objectif. -?.Ainsi si f est une application de F sur E, et qu'elle est à la fois injective et surjective, alors il existe un unique antécédent x tel que y=f(x). En d'autres termes, l'application f est bijective?. Alors qu'il suivait avec le sérieux d'un enfant de 10 ans le cours sur les bijections de son professeur, les sirènes d'alarme de la ville se déclenchèrent. Machinalement il regarda sa montre, et vit qu'il n'était que 11 heures, et qu'en plus on était jeudi?Il n'y fit pas plus attention et se concentra de nouveau sur sa charmante voisine. C'est alors que la Conseillère Principale d'Orientation fit irruption avec véhémence et précipitation dans la salle : - Vite !!! Tout le monde rentre chez lui, je n'ai aucune idée de ce qu'il se passe, mais c'est assez grave pour que l'Elysée décide la fermeture de toutes les écoles ! Aller, tout le monde dehors. Avec l'ordre habituel d'élèves quittant une classe avant l'heure légale, toute la classe se retrouva dans les couloirs à essayer de slalomer pour ne par perdre de vue les Lettres Sup et les EC1, toujours habillées comme en été? Comme à chaque changement impromptu les interrogations et les rumeurs allaient bon train. - Hey canoë, tu sais ce qu'il se passe ? demanda Yanis En raison de son nom de famille, Benjamin avait été (affectueusement s'entend) surnommé canoë? - Aucune idée, c'est Maurice qui a de la famille dans l'armée, faut lui demander, il est passé où ? - La dernière fois que je l'ai vu il suivait un jean taille basse? Pendant ce temps là en orbite : - Monseigneur, nous recevons un message d'un homme qui se présente comme le Président des Etats-Unis d'Amérique. D'après nos informations, il dirige la plus grosse puissance de cette planète. Désirez-vous lui parler ? - Passez-le sur haut parleur. La voie du président des USA se fit entendre sur toute la passerelle. - We, The United States of America shall never surrender, we are a free nation and? - Mais qu'est ce qu'il raconte? - Excusez-nous monsieur, il ne parle pas le basic, c'est un dialecte de cette planète appelé « anglais », je mets en place le traducteur automatique. - Vous feriez mieux enseigne si vous souhaitez continuer à respirer ! - Mes excuses seigneur. - Nous les Etats-Unis d'Amérique ne nous rendrons jamais, nous somme une nation libre et ne vivrons jamais sous la domination de terroristes ! Nous nous battrons jusqu'à la mort s'il le faut ! - Enseigne, avez-vous déterminé l'origine de cette transmission ? - Oui monseigneur, elle provient d'une ville qu'ils appellent Washington DC. - Avons-nous un vaisseau assez proche pour un bombardement ? - Oui monseigneur, le Phoenix est en orbite au dessus de la ville. Il est commandé par le vice amiral Marko Trandis. - Mettez-moi en contact avec lui, immédiatement. - Bien monseigneur, voilà. Une projection holographique du vice-amiral apparut devant le seigneur Sith. Il était agenouillé, la face vers le sol. -« Monseigneur, que me vaut cet honneur ? » - Relevez-vous amiral. Vôtre vaisseau est en orbite d'une ville nommée Washington, nous avons reçu un message de défiance d'un homme qui se trouve dans cette ville. Vous allez recevoir les coordonnées d'une zone de 500 mètres sur 300 mètres, vous allez raser cette zone depuis l'espace, je veux qu'après votre passage il n'en reste qu'un cratère, me suis-je bien fait comprendre ? -« Parfaitement monseigneur, dois-je également déployer un escadron de bombardiers ? » - Cela ne sera pas nécessaire, rasez cette zone. -« Bien monseigneur, je vais immédiatement donner l'ordre à mes artilleurs. » - Ne me décevez pas Amiral. La transmission fut immédiatement coupée. - Enseigne, je veux une vue de la zone qui va être détruite, tout de suite ! - Bien monseigneur. Je vais voir si nous avons un transmetteur sur place. Voilà. Reconnaissable, la Maison Blanche apparut sur le projecteur holographique. Tout semblait calme. On entendait même le bruit des voitures qui remontaient la 16e avenue. Puis un grondement semblable au tonnerre précéda l'apocalypse. Une pluie de rayons verts déversa la mort depuis l'espace. En quelques secondes un paysage vert et calme s'était transformé en cratère fumant. En lieu et place du bâtiment blanc on pouvait voir un trou béant dans le sol. Le symbole du pouvoir des Etats-Unis avait été réduit à l'état de plus grand-chose de viable par la majestueuse puissance de feu impériale. Le seigneur Klaatu sourit, révélant une bouche pleine de dents, ce qui n'aurait pas été très exceptionnel si celles-ci n'avaient pas été en métal. - Parfait, ceci devrait servir d'avertissement aux autres dirigeants de cette planète. L'homme chargé des radars sursauta. - Monsieur, j'ai une centaine de contacts radar se dirigeant à très grande vitesse vers nos vaisseaux, ils ont le profil de missiles. Si j'en crois les informations que nous avons sur leur tactique de guerre, ces missiles doivent emporter des têtes nucléaires. Le seigneur noir se tourna vers l'officier. - Quels seraient les dégâts en cas d'impact lieutenant ? - Nos boucliers pourraient en arrêter quelques-uns , mais ils sont bien trop nombreux. Vous devriez ordonner aux chasseurs de décoller et de les détruire. - Soit. Contrôle de Vol, ordre à tous les chasseurs de décoller et de détruire ces missiles, aucun ne doit toucher un de nos croiseurs. - Bien monseigneur. Alors des centaines de chasseurs se déversèrent des hangars des croiseurs de la flotte impériale, se mettant en formation d'interception et se dirigeant vers les missiles. Pendant une très longue minute, ils se regardèrent dans les yeux, avant que les armes nucléaires ne soient à portée de tir des TIE Predator. Lorsque ce fut le cas des milliers de lasers vinrent désintégrer les missiles terriens. En quelques secondes tous les missiles avaient été détruits, laissant le champ libre à la flotte impériale pour commencer l'invasion de la Terre. - Monseigneur, tous les missiles ont été détruits, aucune perte à signaler. - Parfait, lancez l'invasion. Ordre à toutes les troupes de tirer sur tout ce qui peut constituer une menace, chaque escouade sera couverte par un chasseur, envoyez les bombardiers détruire tous les centres de résistance. Une fois l'invasion terminée, vous rassemblerez tous les dirigeants dans ce bâtiment qu'ils appellent ONU. - Bien monseigneur. - Cette guerre est terminée, Commandant Garn, je vous laisse le commandement. - Bien monseigneur. Contrôle de Vol, préparez-vous à déployer les navettes d'assaut, qu'un escadron de prédateur escorte chaque régiment. Envoyez des bombardiers détruire tous les sites depuis lesquels ont été lancés les missiles. Que les croiseurs Exterminateur, Vitrificateur Démolisseur, Main de Kryat et Destructeur entre dans l'atmosphère et se placent au dessus des villes appelées New York, Paris, Moscou et Pékin, que le Destructeur se place à 300 Kilomètres au dessus de la zone appelée Europe. Qu'ils couvrent le déploiement de nos troupes. - Bien monsieur. En 3 jours, la totalité de la planète était occupée?La tragédie de la Maison Blanche avait, comme l'avait escompté Dark Klaatu, réduit à néant les velléités belliqueuses des habitants de la terre. Tout le trafic aérien et maritime avait été stoppé. Près de 10 millions de stormtrooper s'étaient déployés sur Terre tuant chaque jour des centaines de personnes qui osaient s'élever contre le pouvoir impérial, des milliers de chasseurs patrouillaient continuellement les cieux, tirant à vue sur tout ce qui volait sans être impérial. 10 jours plus tard, la Terre était pacifiée. A bord du SSD Kryat. - Communications, préparez-moi une holotransmission avec le seigneur Kryat. - Bien monseigneur. Mais le relais que nous avons déployé n'a pas encore été bien réglé, votre communication risque d'être de mauvaise qualité. - Peu importe, nous devons avertir le seigneur Kryat que la Terre est prête. Un hologramme de 2 mètres de haut de Dark Kryat apparut au centre de la passerelle. Klaatu mit un genou à terre et regarda le sol. -« Seigneur Klaatu, quelles sont les nouvelles ? » Bien que distordue par la distance, sa voie était toujours impressionnante. - Monseigneur, la Terre est pacifiée, nous avons déployé 10 millions de stormtrooper, et l'orbite de la planète a été nettoyée pour recevoir des chantiers navals. Des analyses des planètes de ce système solaire ont montré qu'il y avait assez de ressources pour l'entretien et la construction d'une puissante flotte de guerre. Il reste plus de 6 milliards de personnes sur cette planète, toutes humaines, qui fourniront une main d'?uvre adéquate. La planète en elle-même est facilement protégeable, sa lune est parfaite pour la construction d'une base de chasseur qui couvre un des 3 vecteurs d'entrée dans le système. -« Bien?Quelles ont été les pertes ? » - Nous n'avons perdu aucun des 15 destroyers, une frégate a été légèrement endommagée lors de l'entrée dans l'atmosphère, et des pertes minimes de chasseurs et de troupes Monseigneur. « - Parfait, je veux que les chantiers navals soient déployés dans moins de 3 mois et soient actifs avant 5 mois. » - Cela sera fait Monseigneur. Ha oui, il y a aussi quelque chose d'étrange, rien de grave tout de même. Comme vous le savez cette planète ne possède pas de gouvernement global, mais est divisée en une multitude de pays. Il s'avère que certains d'entre eux utilisent un dialecte très proche du basic appelé français. -« Etrange en effet, avez-vous découvert des personnes sensible à la Force ? » - Non Monseigneur, mais maintenant que la sécurité de vos troupes est assurée, je vais m'employer à les détecter. « - Parfait, vous avez fait du bon travail seigneur Klaatu. » - Merci Monseigneur, répondit-il en posant un genou au sol en attendant que la communication ne soit coupée. Vous avez entendu votre seigneur, préparez l'arrivée des chantiers navals. Où a été déployé le centre de commandement sur la planète ? - Dans le palais d'un ancien seigneur, situé en France. Il est appelé le palais de Versailles. - Bien, préparez ma navette et une escorte, je descends. - Bien Monseigneur. Quelques minutes plus tard, une navette décolla des hangars du SSD Kryat et se dirigea vers le centre de commandement opérationnel. En entrant dans l'atmosphère, le seigneur Klaatu put observer la Terre. Elle ne ressemblait à aucune planète qu'il avait déjà vue, recouverte d'océans et de forets des villes parsemaient les continents. Elle aurait pu lui paraître belle s'il avait su ce que signifiait ce mot. Après quelques minutes de vol, la navette se posa dans les jardins du château de Versailles. Des officiers et des soldats s'étaient postés en formation de parade pour l'accueillir. Lorsque le sas du vaisseau s'ouvrit, un vent frais porteur d'une odeur de nature s'engouffra dans sa cabine. Après la neutralité de l'air climatisé du destroyer cette odeur lui faisait du bien. Il prit quelques secondes pour le savourer avant de s'engager. Devant lui se tenait une centaine de soldats ainsi qu'une dizaine d'officiers. Le Commandant de la garnison terrestre était agenouillé entre les rangées que formaient ses subordonnés. Il releva la tête : - Bienvenue sur Terre Monseigneur. - Relevez vous commandant. Faites votre rapport. Dit Klaatu sans arrêter de marcher. Se levant et lui emboîtant le pas, le commandant s'exécuta : - La situation n'a pas beaucoup évolué ces derniers jours, les dernières poches de résistance ont été anéanties par nos troupes, comme vous l'avez ordonné les dirigeant de tous les gouvernements de la planète sont retenus dans le bâtiment de l'ONU. J'ai décidé de déployer le CCO ici en raison des similitudes entre le français et le basic. - Parfait, faites venir ces dirigeants ici, j'ai à m'entretenir avec eux. - Cela sera fait monseigneur. Désirez-vous autre chose ? - Oui, vous allez équiper certaines de vos escouades de détecteurs que je vais vous faire livrer. Ils servent à identifier les personnes sensibles à la Force. Le Seigneur Kryat pense que le fait qu'on parle un dérivé du basic sur cette planète qui n'a jamais eu de contact avec le reste de la galaxie provient peut être d'une influence importante de la Force. - Cela sera fait monseigneur. Je vais vous conduire à votre chambre. Les deux hommes et leur escorte se dirigèrent vers les somptueux couloirs du château.
Chapitre 3 : L'occupation.
Chapitre 3 : L'occupation.
En quelques semaines, la vie avait peu à peu repris son cours. Les black-out des trafics aériens et maritimes avaient été levés, les administrations étaient ré ouvertes, et les stormtrooper patrouillaient au coté des policiers, appuyés par l'armée. Comme lors de toute occupation, des mouvements de résistance s'étaient développés un peu partout, sans réel concertation ni organisation. Cependant la très forte répression empêchait ces réseaux de vraiment se développer. Chaque jour des hommes et des femmes étaient exécutés pour trahison à la suite de procès qui n'avaient rien à envier à ceux de l'administration soviétique. 15 Janvier 2007, France, un lycée de l'Est parisien, 12H30. Comme partout, les élèves de MPSI avaient repris les cours. Les effectifs de la classe avaient été très peu modifiés par l'invasion. Benjamin était assis à sa place habituelle sur les pelouses du lycée avec ses camarades, dégustant tranquillement son sandwich avec ses amis. - Alors vous comptez continuer vos études ou vous allez vous engager dans l'armée impériale ? Demanda Benjamin. - Je ne sais pas trop?Mais si tu poses cette question c'est que toi tu veux arrêter non ? - Bah oui?J'ai entendu dire qu'ils cherchent des pilotes de chasse, et qu'ils peuvent soigner tous les problèmes liés aux yeux, alors j'ai bien envie de tenter ma chance? - Après ce qu'ils ont fait tu veux travailler pour eux ? Je te rappelle que la population de cette planète a été amputée de plus de 100 millions de personnes ? - De toutes façons quoi que tu fasses tu devras travailler pour eux, que ce soit dans l'armée ou dans n'importe quelle entreprise. Et puis avec les changements qu'apportent leurs technologies je ne suis pas sûr que le marché de l'ingénierie ait un grand avenir. - Sans doute? - De toutes façons j'ai rendez-vous ce soir avec le médecin pour mes yeux. - Tu fais ce que tu veux, mais souviens toi de ce qu'ils ont fait. - En même temps il n'a pas tord ajouta Louis (Maurice pour les intimes). Je me suis renseigné, et c'est vrai que rentrer dans la marine ça peut être vachement intéressant, imagine voyager dans la galaxie, découvrir de nouvelles planètes, de nouvelles espèces? Yanis ne décourageait pas. - Peut être mais moralement vous arriveriez à travailler avec des gens qui ont tué des millions de personnes, et peut être même des gens que vous connaissez ? Moi je ne pourrais jamais?Ce sont tous des assassins, et t'as vu la tête de leur chef, ce Dark Klaatu là ? Souvenez-vous de ce qu'ils ont fait à Washington ! - Tu devrais parler moins fort Yanis, conseilla Hugo?Surtout quand tu critiques le pouvoir en place. J'ai entendu dire que des centaines de personnes avaient été exécutées pour trahison après avoir été dénoncées. - Bienvenue en URSS les gars? - C'est pas faux? - C'est quoi le mot que tu n'as pas compris ? Gars ? - Mais tais-toi ! Sur le moment le fait de vivre sous la domination d'un gouvernement totalitaire, d'avoir eu leur vie et leurs perspectives d'avenir totalement chamboulées ne comptait plus, et ils partirent en fou rire. Le lendemain toujours dans le même lycée. Le professeur principal s'exprimait devant ses élèves, présentant quelques nouveautés apportées par l'occupation. - Bien, tout d'abord vous allez tous devoir passer une visite médicale la semaine prochaine. Suite à l'instauration du couvre feu les élèves habitant à plus d'une heure du lycée devront devenir internes ou quitter la classe. Les deux heures de français-philosophie du lundi matin seront remplacées par un cours de « mise à jour » sur l'Empire. Dans la même veine, toutes les écoles militaires accessibles sur concours vous permettront d'entrer dans la marine impériale. De nombreuses écoles d'ingénieur ont été fermées, seules les écoles officielles ont eu le droit de rester ouvertes. De nombreuses entreprises recherchent des ingénieurs, et avec les millions de personnes qui travaillent sur les chantiers navals en orbite, de nombreux postes sont à pourvoir, aussi bien sur Terre que dans le reste de la galaxie. C'est tout pour le moment, je vous tiendrai au courant si les choses évoluent. Bon, on reprend le cours. A midi, Benjamin et ses amis se retrouvèrent devant des pizzas. - Tiens, alors t'as plus tes lunettes ? - T'as vu ça ! C'est super, je vois encore mieux maintenant qu'avant avec mes lunettes. Ca me redonne la possibilité de tenter l'école de l'air. Imagine, piloter un chasseur dans toute la galaxie - Tuer des innocents, trucider des populations - Ho arrête Yanis. Si tu continues à parler comme ça on risque de plus jamais te revoir?Ce n'est peut-être pas le métier rêvé dans l'armée la plus droite du monde, mais depuis que je suis tout petit je rêve d'être pilote de chasse, alors pas question que je laisse passer cette chance. - C'est toi et ta conscience. Contra Yanis. - Bah je vais la ranger quelques années? - En plus ce n'est pas la seule armée de la galaxie?Je me suis renseigné. Figure toi que l'Empire n'a pas toujours été dirigé par ce Dark Kryat, avant lui il était dirigé par un certain Roan Fel, et bien il a réuni autour de lui des fidèles et a créé une sorte de rébellion contre l'Empire. - Attention à ce que tu dis?On est dans un lieu public, je te rappelle que 90% des gens qui sont exécutés ont été dénoncés. - En effet. Mais bon j'ai bon espoir? - De te faire tuer ? - Pas exactement, enfin pas directement? - Non?Non Yanis ne me dis pas que tu comptes les rejoindre. - Je ne te dis pas?Mais bon mange ta pizza on va être en retard en cours. Au même moment, une navette voyage dans l'hyperespace en direction de la Terre : Le Chevalier Impérial Olin Sophiendil était en train de méditer lorsqu'un de ses hommes vint le réveiller. - Monsieur, nous allons arriver en orbite de la Terre dans 5 minutes. Vous devriez vous préparer. - En effet. Vos hommes sont prêts sergent ? - Autant que faire se peut monsieur. Ce sont les meilleurs éléments du 501e, ils ne vous décevront pas. - Je l'espère. Dans l'intérêt de la galaxie, cette mission est de la plus haute importance. Nos agents nous ont rapporté que les Sith comptent se servir de cette planète comme tête de pont pour envahir les territoires Chiss. Nous devons à tous prix empêcher ça. - Avec 20 personnes ? Même 20 Jedi ne suffiraient pas sauf votre respect monsieur. - Je suis d'accord avec vous, c'est pour cela que notre travail consiste à rentrer en contact avec des réseaux de résistance, de les organiser, ce genre de chose. C'est l'Empereur lui-même qui a décidé de cette mission. Bon, rassemblez vos hommes, j'ai à leur parler. - Bien monsieur. Le sergent laissa Olin seul dans sa cabine. « En effet, cette mission est des plus dangereuse. Organiser une résistance planétaire n'est pas une mince affaire. Il faudrait également essayer de retrouver ce jeune homme. Il avait un impressionnant potentiel. » Olin sortit de sa cabine et se dirigea vers ses hommes?Ses hommes, c'était la première fois qu'on lui confiait le commandement d'une unité des forces spéciales. Il n'avait pas peur, mais était tout de même plus stressé qu'il ne l'aurait pensé. Bien que son unité fût composée de plusieurs races, les humains et les Chiss étaient majoritaires. Mais leur armure blanche leur donnait une certaine uniformité. - Messieurs, vous avez tous été briefés alors je vais être court. Nous sommes les premiers d'une longue série d'agents qui vont être déposés sur cette planète afin de créer une véritable opposition au pouvoir. Je vous rappelle que cette même planète est une caserne, en ce qu'elle abrite en ce moment plus de 30 millions de soldats. Nous devrons être des plus discrets. Vous avez la réputation d'être les meilleurs hommes du meilleur régiment de la galaxie. Le 501e est porteur d'une très vielle tradition d'excellence, ne la décevez pas. Nous devrons nous fondre dans la population, infiltrer les milieux les plus sombres le tout sans que qui que ce soit ne sache que nous somme là. Ce ne sera pas une mince affaire, souvenez vous que le sort de la galaxie dépends du bon déroulement de notre mission. Bonne chance. Une voie s'éleva du cockpit : - Sortie de l'hyperespace dans 30 secondes, monsieur. - Et bien nous allons savoir si ce transpondeur nous fera passer. - Vous savez où nous allons nous poser et nous déployer ? Demanda le sergent. - Oui, il y a une dizaine d'année je me suis posé en catastrophe sur cette planète. J'ai eu la chance de me poser dans une contrée qui parlait une langue très proche du basic. C'est assez éloigné des grandes villes et entouré de foret, cela constituera une très bonne couverture. - Vous êtes déjà venu ici ? - C'est moi qui ai découvert cette planète Sergent, dit Olin en souriant. Pilote, une fois sorti d'hyperespace, dirigez nous vers ces coordonnées. - Bien monsieur. 5, 4, 3, 2, 1, sortie?Le destroyer Vitrificateur nous demande notre code d'identification, transmission en cours. Ils demandent la raison de notre venue, monsieur ? - Livraison de matériel. - Reçu. Tout est ok, autorisation de nous poser accordée. - Parfait, bon travail pilote. Sergent, dites à vos hommes de se préparer pour l'entrée dans l'atmosphère. - Bien monsieur. Le soldat mis son casque et partit vers la soute. - Et bien?que la fête commence. Le pilote reprit la parole : - Entrée dans l'atmosphère. Nous sommes scannés. - Espérons que les bidouillages des renseignements tiennent le coup? - Il semblerait que oui monsieur, aucun vaisseau ne s'est détourné de son itinéraire. - Très bien, continuez selon les paramètres de la mission. Le pilote fit entrer en douceur la navette dans l'atmosphère de la planète. Ils se dirigeaient vers la partie sombre du globe. - Pilote, dès que nous serons hors de portée des radars, coupez le transpondeur et passez en mode furtif. - Bien monsieur. Voilà transpondeur coupé, mode furtif. Il arriva enfin aux coordonnées que Olin lui avait données et posa la navette de main de maître entre un sapin et un noyer. Grâce au mode furtif, l'atterrissage devait normalement passer inaperçu, mais Olin préférait ne pas tenter le diable. - Déployez la rampe vite ! - Bien monsieur. Voilà c'est fait. - Sergent dépêchez vous de mettre en place ces filets de camouflage. - Oui monsieur, allez y les gars on se dépêche ! En quelques secondes, les stormtrooper avaient recouvert la navette de filets de camouflage ultra sophistiqués qui prenaient la couleur de l'environnement local et brouillaient les radars, rendant toute identification quasi impossible depuis les airs, seule une équipe à pied pourrait trouver la navette désormais. - Bien, il est temps de préparer notre base. J'ai cru comprendre que certains de vos hommes avaient des notions de génie? - Oui, Bleen, Vin et Boom ont fait leurs classes dans le génie. Ils ont apporté du matériel avec eux. - Boom ? - Excusez-moi, c'est le surnom de Soren. Il en avait marre de construire, toujours construire, alors il s'est spécialisé dans la démolition, c'est notre expert en explosif. - Bien. Mettez vous au travail. Je dois me rendre dans l'agglomération principale pour retrouver quelqu'un. Je serais de retour d'ici 10 jours. - Vous allez retrouver quelqu'un ? Mais j'avais compris que nous étions le premiers ici? - Vous vous souvenez que je suis déjà venu ici ? Si j'arrive à le retrouver avant les Sith, il pourrait être un atout inestimable. C'est un natif de la planète qui a un énorme potentiel, l'avoir avec nous pourrait considérablement faciliter la mission. - C'est pour ça que vous portiez ces habits de civil. C'est vous le chef. Bonne chance monsieur, dans 10 jours nous devrions déjà avoir une base souterraine convenable. - Bonne chance à vous sergent, à dans 10 jours. Olin remonta le terrain jusqu'à la maison dans laquelle 9 ans auparavant il avait pour la première fois vu Star Wars, son passé sur une planète totalement inconnue. Une bizarrerie de plus? Il devait maintenant trouver un moyen de transport pour aller vers la ville que les terriens appelaient Paris. |
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