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Chapitre 1
C'était un beau soir d'été sur Mandalore, peut-être l'un des derniers que Droga connaitrait. Il était déjà tard et le soleil passait derrière l'horizon des plaines de cette magnifique planète.
Droga était seul. Il faut dire que depuis qu'il avait été banni plus personne ne s'approchait de lui ou même lui adressait la parole, sauf un de ses amis de longue date. Ils se retrouvaient dans des spatioports isolés, afin que Droga puisse se tenir informé des dernières nouvelles. En effet, à la suite de son bannissement, il n'avait pas pu mettre sa connexion holonet à jour. Et les dernières informations auxquelles il pouvait avoir accès dataient des derniers mois.
Le bannissement de Droga stipulait que ce dernier n'était plus autorisé à parler le Mando'a qui était la langue natale des Mandaloriens.
Aussi utilisait-il le basic pour communiquer avec l'extérieur. Il aurait tout aussi bien pu quitter Mandalore mais quelque chose dont il ignorait la nature le fascinait et le maintenait sur cette planète.
Les dernières informations que lui avait communiquées son ami n'étaient pas très bonnes. L'armée mandalorienne s'agitait, et ce n'est jamais bon signe. Et en effet Droga avait remarqué que les vaisseaux de la chasse mandalorienne survolaient plus souvent les plaines de Mandalore qu'à l'accoutumée.
Après avoir longuement observé les plaines dans le soleil couchant Droga rabattit le capuchon de sa tunique et se dirigea vers l'immense concentration de bâtiments en contrebas. Il s'agissait du spatioport de « tra » qui signifiait « vide spatial » en mando'a .




Il y avait beaucoup de bruit dans la cantina du spatioport de « tra » et Barango commença à avoir mal a la tête.
Il refusait toutes les sollicitations des Twi'leks, ces femmes aux tentacules entourant leur tête et à la peau de couleur flashante. Il faut dire que Barango étaient beau garçon, une peau blanche immaculée, une longue chevelure blonde bordait son visage, et il avait l'air d'un veritable combattant. Ce n'était pas tout à fait faux dans le sens où Barango faisait partie de ces Mandaloriens qui étaient considérés comme étant dévoyés par les fidèles militaires, car ils ont préféré une vie de nomade: la vie de chasseurs de primes.
Il était rare que Barango retire son armure mandalorienne. Mais quand il avait rendez-vous avec Droga, il lui faisait l'honneur de se montrer sans son armure.
Cela faisait déjà plus d'une heure qu'il attendait Droga et il commençait à se demander si celui-ci viendrait.
Il s'apprêtait à partir quand son ami entra dans la cantina.

- Su'cuy, lui dit Barango.
- Salut Barango lui répondit son ami, je suis désolé mais tu vas devoir parler en basic.
- Ne t'en fais pas pour, ça il y a peu de planètes autres que les mandaloriennes qui parlent le mando'a.
- Bon alors quelles sont les nouvelles ? demanda Droga impatient.
- Je suis au regret de t'annoncer qu'elles ne sont pas très bonnes, l'armée mandalorienne se met en marche, le Mandalore a fait affreter de nombreux vaisseaux de guerre et de nombreux cargos. Si j'étais toi je profiterai de l'occasion pour m'en aller loin de cette planète et tenter de rejoindre le noyau afin de prévenir la République que les Mandaloriens se préparent pour... une guerre.
- Quoi ??? Le Mandalore a décrété l'état de guerre, cria Droga.
- Chut pas si fort, s'il te plaît ne parle à personne de ce que je viens de te dire, l'état de guerre n'a pas encore été voté et annoncé officiellement, ce sont des informations totalement officieuses.
- D'accord. Bon alors je vais aller prévenir la République de se mettre sur le pied de guerre.
- Parfait, maintenant je crois qu'il vaut mieux que nous nous séparions, bonne chance.
- Oui je vais prendre un cargo pour Coruscant et aller au conseil des Jedi.
- Bonne chance Droga.
- Merci à toi aussi.

Et c'est ainsi que Barango et Droga se séparèrent. Lorsque Droga sortit de la cantina il vit les forces de sécurité mandalorienne arriver et se jeter sur son ami en le sommant de le suivre : il était accusé de trahison. Droga se dépêcha de partir avant d'être repéré.
Et, c'est le coeur serré qu'il embarqua dans un vaisseau de transport à destination de Coruscant.
Pendant toute la première partie du voyage il repensa à la raison de son bannissement, au fait que le Mandalore de l'époque l'avait banni et renvoyé des forces armées de Mandalore parce qu'il avait refusé de massacrer une famille innocente accusée de meurtre. Leur innocence avait été prouvé mais c'était une information qui n'avait jamais été publique et il fallait faire un exemple pour stopper la vague de criminalité qui s'abattait sur Mandalore à ce moment-là.
Les larmes lui montèrent aux yeux et, pendant un instant, il se demanda s'il n'aurait pas mieux fait d'obéir aux ordres. Il chassa vite cette idée. Il n'était pas un meurtrier, il faisait son devoir comme celui-ci devait être fait mais il s'était toujours refusé à faire du mal à des innocents, aussi, quand son blaster braqué sur cette enfant qui ne devait pas avoir plus de dix ans, fut prêt à cracher sa mort, et que son supérieur ordonna le tir, il regarda ses compagnons qui, comme lui n'avait pas réagi.
- QU'Y A-T-IL SOLDATS ???? avait hurlé leur supérieur.
Mais, aucun des soldats ne pouvait se résoudre à massacrer une famille sans défense. Aussi quand le commandant menaça les soldats du bannissement tous les compagnons de Droga avaient relevé leurs armes, mais n'avaient pas tiré. Droga, lui ne s'était pas résolu ne serait-ce qu'à relever son arme. Il s'était retourné, avait affronté le regard de son commandant au travers de son casque et tout à coup sa vision devint flou, il ne sentait plus ses membres, et il s'écroula. Quand il se réveilla, la première chose qu'il vit fut le regard sans vie de la petite fille qu'il était chargé de massacrer.
Son sacrifice ne leur avait pas sauvé la vie.
En effet tous les autres soldats apeurés par la menace de bannissement tremblaient de tous leurs membres, et, c'est les yeux fermés qu'ils appuyèrent sur la détente.




Droga se réveilla en sursaut. Il était en sueur. Il regarda autour de lui et s'aperçut qu'il était dans la cabine d'un vaisseau.
Il alla boire un peu dans la petite salle de bains. Et la mémoire lui revint. Il était en route pour Coruscant afin de prévenir le conseil des Jedi que l'armée mandalorienne se mettait en marche pour entamer une guerre.
Les larmes lui montèrent aux yeux, quand tout à coup il entendit dans sa tête une voix féminine qu'il connaissait, mais il n'arrivait pas à mettre un visage dessus.
- Droga, écoute-moi bien, tu n'as pas à te reprocher ce qui est arrivé à cette famille. En refusant de tirer tu as fait ton devoir comme il se devait.
- Qui êtes-vous ???
- Patience mon ami tu le sauras bientôt maintenant allonge-toi et ferme les yeux.
- Pourquoi devrais-je vous obéir, dit-il, je connais votre voix , mais il m'est impossible de me souvenir de votre visage.
.......
Tout à coup Droga sentit que son corps ne lui obéissait plus, d'un automatisme contre lequel il ne pouvait rien faire, son corps se coucha sur la couchette et ses yeux se fermèrent.
- Oublie, disait la voix
- Je ne peux pas, toutes les nuits, chaque fois que je ferme les yeux, je revoie le visage de cette enfant qu'ils ont massacrés sans raison, cette innocente que j'ai voulu sauver, et qu'ils ont tués.
- Tu es passé en procès devant le Mandalore, souviens-toi de cela. Que t'a-t-il dit concernant ta réaction ?
Soudain un ensemble d'images lui apparurent et il se retrouva dans une grande salle qu'il connaissait bien: le tribunal mandalorien. C'était une grande salle circulaire, bien illuminée par de grandes fenêtres. Tout autour de cette pièce étaient disposés des grands fauteuils profond dans lesquels étaient assis les grands chefs et conseillers mandalore. Droga regarda par la fenêtre et vit que le soleil se couchait. Face à lui dans son armure de conseil trônait le Mandalore chef suprême des Mandaloriens.
- Vous avez refusé de vous soumettre à un ordre direct de votre commandant, aussi selon nos lois vous êtes considéré comme un déserteur, commença le Mandalore.
- Vous avez fait preuve d'insubordination en soutenant le regard de votre commandant alors que vous veniez de refuser d'obéir à l'un des ses ordres, dit le général.
- Ce n'étaient pas des assassins, et vous le savez aussi bien que moi. Le visage de cette enfant de dix ans que j'ai vue lorsque je me suis réveillé, ce regard sans vie qui m'implorait de l'aider, me hantera toute ma vie. Mais je ne pouvais rien faire, se défendit Droga. J'étais soumis. Il jeta furtivement un regard vers le Mandalore.
- Quand j'ai lu le rapport de votre supérieur, dit le Mandalore, la première chose que j'ai pensée était que vous étiez un déserteur, mais maintenant que j'ai votre version des faits, j'approuve votre décision de refus d'assassinat, et en effet vous aviez raison cette famille était innocente, mais nous ne pouvions pas nous permettre de passer pour un gouvernement faible, et incapable de régler une simple affaire comme celle-ci. Il en est de même pour votre cas.
- Ainsi vous échappez à la peine de mort, mais vous êtes condamné au bannissement. Vous pouvez rester sur notre planète, mais vous devez quitter la citadelle impériale. Vous ne servirez plus jamais dans les forces millitaire de Mandalore. Vous êtes condamné à ne plus parler le Mando'a, aussi, je vous conseille vivement de quitter cette planète pendant qu'il en est encore temps.

Quand Droga se réveilla il vit le visage fantomatique d'une jeune femme, et, tout à coup il sut. C'était le visage de la jeune fille qui avait été tué.
- Co... co... comment est-ce possible ?? balbutia-t-il.
- Laisse-toi aller à la Force, avec la Force rien n'est impossible. Je revis, au travers de celle-ci et je te suis reconnaissante d'avoir voulu m'épargner, je n'oublierai jamais ton geste. Je suis mieux là où je suis maintenant. Ne t'inquiète pas je serai avec toi tout au long du chemin qui te mèneras à Coruscant et au conseil.
Puis le visage disparut et Droga se sentit divaguer. Il finit par s'évanouir.




Coruscant est la planète citadelle, maîtresse de la République, c'est ici qu'est le 500 Republica, le sénat galactique, c'est ici aussi que siège le conseil des Jedi, ces hommes, femmes, humain ou alien qui ont juré de servir la République du mieux qu'ils le pouvaient. Ces chevaliers de l'ordre se servent de la Force comme d'une alliée, et ont prêté allégeance au chancelier suprême. Ils ont juré de protéger la République du mieux qu'ils le pouvaient. Les tensions au sénat étaient de plus en plus grandes et le conseil préférait ne pas prendre parti. Le chancelier suprême en faction avait failli faire l'objet de renvois plusieurs fois déjà, et ce n'était pas sans inquiéter le conseil des Jedi.
Maître Prown était un homme sage. Grand, svelte une longue chevelure brune assombrissait son visage. Il siégait au conseil des Jedi depuis de nombreuses années mais il n'avait jamais eu à faire à une situation aussi compliquée que celle à laquelle le conseil faisait face depuis quelque temps avec le sénat.
Il avait été en charge d'un jeune padawan dont les aptitudes étaient merveilleuses. Personne ne maniait le sabre aussi aisément que lui. Mais ces derniers temps avec la situation, son comportement était devenu imprévisible. Il était sujet à de promptes sautes d'humeur, et à un laisser aller à la colère. Le conseil s'interrogeait de savoir ce qu'il faire de ce padawan qu'ils avaient nommé chevalier Jedi quelques mois auparavant.
- Nous ne pouvons pas le laisser continuer sur cette voie, disait Atris qui présidait le conseil. C'était une grande femme toute vêtue de blanc, à la chevelure argentée, et de laquelle émanait habituellement une expression de sérénité, et de lumière. Elle était très belle et rares étaient les humains qui ne succombaient pas sous son charme. Mais elle était Maître Jedi et les Jedi n'ont pas le droit de s'attacher à d'autres humains ou même aliens, car l'attachement mène à la jalousie qui mènent à la colère et donc au Côté Obscur de la Force. Mais aujourd'hui ce n'était pas le visage serein habituelle et ce n'était cette émanation de lumière que dégageait Atris. Elle avait le visage grave et paraissait préoccupée. En effet le Jedi dont il était question, était la seule personne à laquelle Atris s'était jamais attachée.
- En effet, vous avez raison, mais alors qu'allons-nous faire de lui ?? demanda l'un des maîtres présents au conseil.
- Je ne sais pas, répondit Atris, laissons-le quelque temps, nous verrons comment il réagit à cette crise qui nous menace tous.
- Mais de quoi parlez-vous Atris, demanda un autre maître.
- Vous le saurez très bientôt, bien trop tôt, répondit-elle seulement.
Alors elle se leva pour signifier que c'était la fin de la réunion, et elle sortit.




Quand Barango se réveilla il était dans une petite pièce rectangulaire aux murs gris. Il était allongé sur un lit de pierre et seulement quelques draps lui permettait de ne pas être directement en contact avec la pierre froide.
La seule chose dont il se souvenait était de voir son ami sortir de la cantina alors que lui-même se faisait arrêter pour trahison.
- Va-t-en Droga, avait-il crié, et ses yeux s'étaient emplis de larmes.
Puis tout devint noir et il se rappela seulement de l'odeur de brûlé et de l'horrible douleur qui lui transperçait le corps de part en part.
La seule chose qu'il pouvait voir de l'endroit où il était, était le dos du garde mandalorien chargé de sa surveillance. Pendant quelques heures il se demanda ce qu'il allait advenir de lui, puis comment il pourrait sortir de là.
Tout à coup il vit quelque chose briller en bas de l'armure du garde. Il mit du temps avant de comprendre que c'était la clé de sa cellule. Mais comment prendre la clé au garde sans que celui-ci ne s'en aperçoive. Alors qu'il était en pleine réflexion, son regard fut soudainement attiré par un objet ovale qui était caché sous le lavabo de sa cellule. Il se leva furtivement, et alla voir de quoi il s'agissait. C'était un objet de couleur gris mat et, lui qui avait longtemps servi dans les forces de sécurité de Mandalore ne tarda pas à reconnaître une matraque.
- Quelqu'un veut que je m'évade, se dit-il.
Il s'aperçut que, tout autour de la matraque était enroulé un morceau de papier. Cela faisait longtemps que la papier n'était plus utilisés pour faire passer les messages. Tout le monde utilisait le comlink, ou les holocubes maintenant.
Il déroula le papier et commença à le lire.

Suivez les instructions à la lettre et ne vous posez pas de question. Ce que je vais vous demander de faire peut vous paraître fou et irréflechi mais vous devez le faire. Tout d'abord utilisez cette matraque pour étrangler le garde. Ensuite vous remarquerez que les clés sont à portée de main. Prenez-les et enfuyez-vous. Retrouvez-moi ce soir à la cantina de la station citadelle Est.
J'espere ne pas vous attendre trop longtemps.
Cordialement.
Un homme qui a besoin de vous et dont vous avez besoin."

Barango se demanda pendant une bonne minute ce qu'il devait faire. Devait-il trahir son peuple en s'enfuyant, mais en même temps peut-être que le garde sait ce qu'il va lui arriver. Peut-être que cela n'est qu'une mise en scène. Peut-être même n'est-il pas en prison. Il n'est pas impossible que ce soit un coup monté pour vérifier son honnêteté. Mais il chassa toutes ces idées de son esprit. Il était mandalorien, et les Mandaloriens ne reculent devant rien. Qui plus est il était chasseur de primes. Il se devait donc de suivre les instructions qui lui avait été données par cet inconnu, ce qu'il fit. Il étrangla le garde avec la matraque, tout en s'assurant que celui-ci n'était pas mort, pris son arme, puis il ouvrit sa cellule, et se rendit compte en sortant qu'il était dans les prisons de la forteresse du Mandalore. A son grand étonnement personne ne sembla l'avoir remarqué.
Il s'enfuit en « empruntant » un speeder qui était garé sur la zone d'atterrissage de la prison puis se rendit à son rendez-vous.
Après être entré dans la cantina il mit du temps à trouver son informateur car celui-ci avait un capuchon par dessus son casque. Il ne put donc pas voir de qui il s'agissait.
- Nous n'avons pas beaucoup de temps aussi, je vais vous confier une mission de la plus haute importance, lui dit l'homme.
- Je ne sais pas si je dois accepter, répondit Barango.
- Tu n'as pas le choix, il en va de la réussite de nos plans.
- Mais de quels plans parlez-vous???
- Tiens prends cet holodisque, tu as dessus toutes les informations dont tu as besoin pour mener ta mission et tout ce qui concerne les plans dont je t'ai parlé. Surtout n'en parle à personne, sinon tu n'auras plus un endroit dans toutes la galaxie où te cacher. Tu n'as pas le choix tu dois remplir cette mission ou tu retournes en prison. A toi de voir.
Sur ces paroles le mystérieux homme tourna les talons et se fondit dans la foule.
Barango regarda fixement l'holodisque se demandant ce qu'il y avait dessus puis il décida de rentrer chez lui pour le visionner.
Chapitre 2
Quand Droga se réveilla il se sentit tout courbaturé. Il se rappela de ce qui lui était arrivé quelques heures auparavant, et sa détermination de prévenir la République fut plus forte que jamais. Il se sentait prêt à affronter toutes les armées mandaloriennes, mais il devait arriver à Coruscant.
Il sentit que le vaisseau tanguait ce qui n'était pas courant dans l'espace, aussi se rendit-il dans la grande salle commune, où tous les passagers pouvaient discuter entre eux. C'était une grande pièce qui faisait toute la largeur du vaisseau, et, de chaque côté sur les cloisons s'étendaient de grande baies vitrés qui leur permettaient de voir l'extérieur. Ce qu'il vit ne lui fit pas plaisir. En effet il fut surpris de ne pas voir l'immensité du vide stellaire, mais de voir d'autres cloisons. C'est donc qu'il venait d'être accroché par un rayon tracteur. La première question qu'il se posa fut de savoir si c'était par un croiseur mandalorien. Si tel était le cas il était perdu.
A son grand soulagement le personnel qu'il aperçut dans le hangar n'était pas du personnel mandalorien. Mais, à son grand désarroi ce n'était pas la cocarde républicaine que portaient ces soldats. C'était la cocarde sith. La grande guerre des Sith était finie depuis un an, et les Sith s'étaient dispersés dans la galaxie, attaquant un croiseur républicain dès qu'ils en avaient l'occasion. Malheureusement c'était maintenant qu'ils avaient l'occasion d'en attaquer un. Barango lui avait dit une fois que quand un vaisseau républicain avait été attaqué par un croiseur sith il n'y avait pas de survivants. Il sentit soudain son estomac se nouer. Puis de nouveau le vaisseau fut secoué de gauche à droite mais cette fois il n'avançait plus il reculait. Le pilote avait reussi à se décrocher du rayon tracteur. Droga vit tout à coup l'espace apparaître devant lui, puis des tirs de laser qui enfonçaient les boucliers déflecteurs du cargo. Un homme arriva derrière lui et posa sa main sur son épaule. Il se retourna et aperçut un visage qu'il connaissait bien. C'était un de ses amis lorsqu'il était encore dans les forces armées mandaloriennes.
- Ne t'en fais pas nous sortirons vivants de cet embuscade.
- J'ai bien peur que ce soit la dernière fois que je te vois, ou que je vois l'espace, répondit Droga.
- Que fais-tu ici ?
- Je pars pour Coruscant, comme toi.
- Oui, je me doute, mais pourquoi, tu avais décidé de rester à Mandalore après avoir été banni.
- J'ai changé d'avis, répondit Droga.
- Très bien comme tu veux, mais tu peux me faire confiance, je ne fais plus partie des forces militaires mandaloriennes.
- M... mais pourquoi ? demanda Droga étonné.
- Après avoir été obligé de massacrer cette famille sans raison, j'ai été hanté par leurs visages pendant des mois, et je le suis toujours. Il y a deux mois environ j'ai donné ma démission. Je pars pour Coruscant afin d'y trouver un travail.
- Je suis désolé, dit Droga, il s'emporta, mais, tu sais le visage de cette enfant que vous avez mis en face du mien après l'avoir tuée me hante toujours, et pourtant je n'y suis pour rien dans sa mort, je le sais maintenant.
- Je... je, balbutia son ami.
- Je ne veux plus entendre parler de toi ni de tous les autres, ni de toute cette histoire. Ne m'adresse plus jamais la parole.
Sur ces mots Droga s'éloigna, alors que le vaisseau tanguait sous les tirs répétés du croiseur sith.
Enfin ils passèrent en hyperespace.




Au sénat sur Coruscant la tension était à son comble. Tous les sénateurs allaient participer à un vote afin de décider d'envoyer ou non une délégation sur Onderon, qui semblait de plus en plus agitée, afin de savoir quel est le problème, et comment y remédier.
Le sénateur de Malastare n'était pas d'accord avec cette décision, et il était plus pour envoyer l'armée républicaine régler le problème.
Quoi qu'il en soit, les dissensions entre les sénateurs n'étaient pas prêtes de s'effacer.
- Je refuse d'engager mon peuple dans une guerre inutile et évitable, qui provoquerait la destruction de nombreux mondes de la République, disait le sénateur de Corellia.
- Je suis désolé, mais les Onderoniens refusent de discuter avec nous. Où est le sénateur d'Onderon en ce moment ? demanda le sénateur de Malastare.
- Nous n'en avons aucune idée sénateur, avoua le chancelier suprême.
- Voilà donc il nous est impossible de parlementer avec eux. La seule solution envisageable est une guerre qui rayerait une bonne fois pour toute ce système révolutionnaire.
- Je ne peux pas vous laisser dire cela sénateur, dit le chancelier suprême.
La reine d'Onderon refuse de parlementer avec nous, nous n'avons pas d'autres solutions.
C'est à ce moment là qu'entra le sénateur d'Onderon.
Le 500 Republica était une très grande pièce, très profonde et tout autour de laquelle était attaché des nacelles dans lesquelles prenaient place les sénateurs. Ces nacelles pouvaient se déplacer en flottant dans l'air à l'aide de propulseurs. Le sénateur d'Onderon venait de prendre place dans la nacelle qui lui était attribuée.
- Mes chers amis, dit-il, vous vous apprêtez à déclarer la guerre à ma planète bien aimée. Je ne peux vous laisser entamer une telle entreprise. Aussi je viens parlementer avec vous. Onderon se situe dans le secteur des colonies. Elle est donc relativement proche des mondes du noyau...
- Justement, c'est pour cela que nous ne pouvons pas vous laisser vous retirer de la République impunément, dit le sénateur de Malastare.
- Silence sénateur ! proclama le chancelier. Il s'avère que le Malastarien a raison. Si nous vous laissons quitter la République, il n'est pas impossible que d'autres mondes beaucoup plus éloignés fassent de même. Aussi devons nous trouver un compromis.
- Très bien donnez vos conditions et j'en parlerais avec la reine Tallia.
- Vous ne devez pas quitter la République. En échange nous vous protègerons contre toutes les éventuelles menaces de votre monde. Du moins jusqu'à ce que vous soyez en mesure de vous défendre par vous-mêmes. J'annule la dette financière d'Onderon si vous acceptez nos conditions, à vous de voir, dit le chancelier.
- Eh bien je ne vous promets rien mais je soumettrai cette proposition à ma reine.
- La séance est levée, rendez-vous ici même demain à la même heure.

Alors que les sénateurs quittaient l'arène du sénat, le conseiller du sénateur Onderonien se posait des questions.
- Sénateur, pensez-vous que la reine accepte les conditions que nous propose la République ?
- La reine n'est au courant de rien de tout cela, elle n'a même pas décidé de quitter la République. Il ne se passe rien de spécial à Onderon. Tout est normal.
Il s'arrêta, et se tourna vers son conseiller, vérifiant que personne ne pouvait les entendre.
- Je viens d'apprendre que ce n'est pas la reine qui complote contre la République. Le complot ne vise même pas la République. C'est la reine qui est visée.
- Comment ça ? Quelqu'un complote contre la reine, s'indigna le conseiller.
- Oui, mais pas un mot de tout cela. Je ne suis pas au courant de ce qui se passe là-bas. J'ai appris cela par mes informateurs mais ils n'ont pas été en mesure de m'indiquer qui était le traitre. Je vais continuer d'enquêter. Ne vous en faites pas pour la reine je m'occupe de tout.
- Qu'arrive t-il à Ondéron. Parfois je me demande si nous travaillons pour les bonnes personnes.
- Ne vous en faites pas, je vous répète que tout va s'arranger. Maintenant vous oubliez la conversation que nous venons d'avoir.
- Mais....
- C'est un ordre !
Sur ces mots le sénateur s'en alla d'un bon pas en laissant son conseiller ébahi.





La reine Tallia était dans son bureau. Une vaste pièce aux couleurs chaudes. Quand on entrait dans cette pièce on se sentait bien. Onderon était une planète où il faisait bon vivre. Elle était parsemée de plaines, et la végétation y était luxuriante.
Les servantes de la reine étaient restées hors de la pièce. Dans certains de ses rendez-vous, la reine maintenait un secret absolu, et celui-ci en faisait partie.
- Madame, l'homme se prosterna, puis regarda la reine avec admiration.
La reine était une très joli femme, avec des yeux bleus comme l'azur, et une chevelure couleur chocolat. Elle n'était pas très grande, mais très charismatique, ce qui fait que malgré sa petite taille, elle était imposante. De nombreux hommes l'avaient sollicitée car elle était vraiment très belle. Le seul homme qui avait obtenu son amour, était Oron Kira, un bestiaire, et leur mariage avait permis de réconcilier le peuple d'Onderon avec les bestiaires.
L'homme qui se tenait devant elle avait le visage caché par un capuchon, et la reine ne put distinguer son visage que très furtivement.
- Quels sont les nouvelles, demanda-t-elle impérieusement.
- Elles ne sont pas très bonnes Votre altesse. J'ai entendu dire qu'un complot visant à vous détrôner se préparait.
- Pour quand cela est-il prévu, demanda t-elle anxieuse.
- Je ne sais pas, ce n'est pas une information qui a été beaucoup divulguée. Je l'ai entendue dans la cantina du quartier ouest de la ville. Un Twi'lek et un Zabrak en discutait. Il se sont sentis écoutés, et sont donc partis, mais, avant qu'ils s'en aillent je les ai entendus parler de quelqu'un de proche de vous. Ils n'ont pas donné de nom, mais je ne saurais que vous conseiller de faire attention à votre entourage, notamment concernant certaines informations.
- Très bien je te remercie pour ton information. Que peux-tu me dire d'autre?
- Je... je ne sais pas, balbutia t-il de plus en plus anxieux.
La reine s'assit sur son trône, afin de dominer un peu plus son informateur, car le fauteuil de sa majesté était surélevé.
- Qu'y a-t-il, demanda-t-elle
- J'ai entendu des rumeurs sur une éventuelle attaque d'Onderon par la République ou une autre force armée puissante.
- Je n'ai rien entendu de tel, si cela avait été le cas le sénateur m'en aurait informée. Maintenant veuillez disposer je vous prie.
- Bien votre majesté.
Sur ces mots il sortit de la pièce pour se retrouver dans un grand corridor au mur rougeoyant.

La reine s'affaissa sur son trône. C'en était trop pour elle, elle ne savait pas comment éradiquer la menace de trahison à son égard, mais ce qui la troublait le plus c'est que la République à laquelle elle avait toujours été fidèle puisse envisager une attaque de grande envergure à l'encontre de son peuple.
Malgré les apparences, la reine aimait beaucoup son peuple, et elle était aimée de celui-ci. Et c'est ce qui renforçait son chagrin d'apprendre que quelqu'un complotait contre sa personne.
Elle fit rentrer ses servantes et les examina une à une. Elle ne put se laisser aller à les soupçonner, et elle regrettait déjà d'avoir pensé à les surveiller.




Le Mandalore en place était un homme courageux. Il était passé par de nombreuses épreuves afin d'accéder au poste auquel il est aujourd'hui, c'est ce qui lui vaut la confiance et l'admiration de son peuple.
Les Mandaloriens ne sont pas tous venus de Mandalore. En effet lorsque les conquêtes hyperspatiales avaient eu lieu, les Mandaloriens avaient eux aussi annexés des planètes. Tout homme acceptant de se soumetre au code mandalorien, et qui adoptait le mode de pensée mandalorien était considéré comme Mandalorien. C'est à partir de ce moment-là que les Mandaloriens commencèrent à s'agrandir. La principale planète qu'ils avaient conquis, et la seule planète qu'il leur restait à présent (hormis Mandalore) était Concord Dawn. De nombreux guerriers venaient de cette planète. Mais le Mandalorien qui devait être sélectionné par de nombreuses épreuves, devait venir de Mandalore, car il devait connaître tout des Mandaloriens, de leur culture, et de leur histoire. Et seul un Mandalorien venu de la planète mère mandalorienne pouvait connaître tout ce qui est nécessaire aux examens de Mandalore.
Malheureusement, le Mandalore actuel, malgré ses indéniables résultats aux examens et sa force incroyable, n'en est pas moins un homme cupide et avide de pouvoir. Son projet actuel était d'asservir la galaxie, et de démanteler la république afin de créer un grand empire mandalorien.
C'est pourquoi il s'apprêtait à faire une grande guerre rapide afin de coloniser un maximum de planètes avant que la République n'ait le temps de réagir. Ainsi, du moins l'espérait-il, de nombreux mondes indécis et déçus du manque d'action de la République envers la criminalité en incessante augmentation, se rallieraient à sa cause, rendant la République exangue et affaiblie. A ce moment-là il lancerait un assaut final sur le siège intergalactique de la République : Coruscant.
Il était en ce moment même en train de préparer ses armées dans le plus grand secret. Les entrainements devenaient plus fréquents et plus difficiles. Les chasseurs interstellaire patrouillaient de plus en plus souvent, afin d'aguerrir et d'expérimenter les pilotes.
Son conseiller, étrangement, n'était pas mandalorien. C'était un Falleen, à la peau sombre. Les Falleens sont réputés pour pouvoir dégager une certaine quantité de phéromones. Celles-ci permettaient d'attirer la personne visée, le plus souvent du sexe opposé, afin de lui faire faire tout ce que le Falleen souhaitait qu'elle fasse. C'était peut être pour cela que le Mandalore l'avait choisi comme conseiller. Personne ne l'a jamais su. Cela éveillait un vive curiosité de la part de ses proches.
Quoi qu'il en soit, son conseiller tentait de le dissuader de faire la guerre, (peut être parce qu'il avait peur pour son monde natal), et même les phéromones n'y changeaient rien. Le Mandalore ne faisait que ce qu'il voulait quand il s'agissait de pouvoir.
Ils étaient dans le bureau de ce dernier et son conseiller tentait une nouvelle fois de le dissuader.
- Je vous en prie Mandalore n'engagez pas cette guerre. Rendez-vous compte du nombre de victimes que cela entrainerait, dans votre peuple comme dans les autres.
- Je n'ai que faire des autres peuples, et mon armée regorge de vaillants combattants qui regorgent de courage, et d'envie de se battre.
- Engager une guerre avec la République ne ferait qu'aggraver la situation. Ils ont une armée puissante, et il nous sera impossible de les arrêter. Imaginez une seule seconde qu'ils parviennent jusqu'à Mandalore, qu'adviendra-t-il de votre peuple. Il vous respecte, ne le sacrifiez pas pour une simple volonté de pouvoir.
- Je ferais cette guerre et tu n'y changeras rien, tu ne peux me dissuader, et arrête d'essayer ou je te ferais emprisonner, s'énerva le Mandalore, la discussion est terminée va-t'en.
- Bien Mandalore. Longue vie à Mandalore.
C'est sur ces mots que le conseiller s'en alla. Il prit une décision qu'il n'aurait jamais dû prendre.




Barango, après être rentré chez lui très troublé par les révélations qui lui ont été faites dans la cantina, entreprit de regarder ce que contenait l'holodisque. Lorsqu'il activa la console de lecture des holodisques, il vit apparaître devant lui l'hologramme de son informateur, toujours encapuchonné.
- Si vous visionnez cette hologramme c'est que vous êtes Barango, le chasseur de primes. J'ai un contrat à vous proposez, mais celui-ci, à la différence des autre contrats que vous avez pu remplir, vous êtes obligé de l'accepter. Il s'agit avant tout de retrouver Droga, l'homme que vous avez envoyé a Coruscant pour prévenir le conseil des Jedi qu'une guerre se préparait. Il ne doit pas et j'insiste là-dessus, il ne doit pas délivrer son message. Si le message est délivré se sera la fin de Mandalore. Une guerre se prépare. La première cible de notre attaque est Onderon. Vous devez retrouver Droga et le tuer, ramener sa dépouille au Mandalore. Après seulement vous serez payé. FIN DE TRANSMISION.
Barango n'en croyait pas ses oreilles. Sa mission consistait à tuer son meilleur ami. Ils se connaissaient depuis la petite enfance, et se sont toujours fait confiance mutuellement. Et, c'est empli de haine à l'encontre du Mandalore qu'il prit son blaster, enfila son armure et se prépara pour accomplir le contrat le plus odieux qu'il eut jamais à remplir.
Après avoir préparé ses affaires, il se dirigea vers le spatioport, où son vaisseau l'attendait.
C'était un vaisseau léger de classe intercepteur, des chantiers navals de Corellia.
Il était très attaché à ce vaisseaux car c'était avec lui qu'il avait échappé à la mort dans une embuscade qui lui avait été tendue après un contrat.
Le tableau de bord de ce vaisseau était assez simple et lui convenait amplement. Il était constitué d'un horizon artificiel uniquement utilisable dans l'atmosphère des planètes, d'un altimètre qui lui permettait de connaître son altitude sur les planètes qu'il visitait, d'un radar pour pouvoir être informé des forces en présence autour de lui, et d'un indicateur de bouclier qui l'informait sur l'état de ses boucliers déflecteurs. En outre deux autres écrans d'informations étaient présents de part et d'autre du tableau de bord. Celui de gauche faisait un rapport des avaries, et celui de droite permettait de gérer les communications.
Il demanda les autorisations de décollage, et les obtint presque instantanément, ce qui était très rare à ce moment de la journée car c'est là que partent tous les cargos en direction des différents points de la galaxie. Il actionna la balise hyperespace pour Coruscant, se mit dans la file d'attente, et, enfin quand son tour fut arrivé il reçut une transmission du vaisseau juste derrière lui.
- Alors je vois que vous avez décidé d'accepter la mission, j'en suis rassuré. J'ai eu peur de devoir engager un autre chasseur de primes. Et vous savez à quel point ils ne sont pas fiables. Bonne chance.
- Merci cela ne devrait pas être trop difficile.
Sur ces mots il enclencha la propulsion hyperespace, et, d'ici quelques heures il serait à Coruscant.



Droga était soulagé de voir enfin la surface de Coruscant. La planète centrale de la galaxie s'ouvrait à lui. Il n'était jamais venu jusque là, et ce qui le frappa en premier fut de constater que Coruscant n'était qu'une immense ville. En effet de l'espace on voyait l'immensité urbaine de la planète orange. On pouvait distinguer les différentes zones, de par leur forme.
Lorsque le vaisseau pénétra dans l'atmosphère, et qu'il vit les grattes ciel qui s'élevaient partout autour de lui, il ressentit de la joie. Pas ce sentiment de joie que l'on peut ressentir à la vue d'un cadeau, non c'était un sentiment tout à fait différent. Ce plaisir, était mêlé d'admiration. Comment le gouverneur de cette planète s'y prenait-il pour diriger une telle ville, si grande.
Il vit tout à coup la plate-forme d'atterrissage se profiler sur sa gauche, et le vaisseau vira pour la rejoindre.
Lorsqu'il descendit sur la rampe d'atterrissage la première question qu'il se posa fut de savoir quand et comment aller au conseil des Jedi. Il décida d'errer un peu dans les commerces, et de trouver un endroit où dormir tant qu'il serait sur la planète, avant d'aller accomplir sa mission. La première chose à faire était certainement d'aller jusqu'à une borne d'information, ou jusqu'à l'office de tourisme interplanétaire, pour se renseigner ou demander un transport pour se déplacer entre les gratte-ciels. Il était tellement émerveillé par ce qui l'entourait, qu'il décida de rester vivre ici une fois que sa mission serait accomplie. Quand il eut fini de s'émerveiller devant cette architecture totalement nouvelle pour lui, il se dirigea vers l'office de tourisme intergalactique. Là un droïde lui donna les adresses de tous les établissements susceptibles de l'héberger temporairement, et appela un taxi. Le taxi emmena Droga vers l'un des établissements que celui-ci avait choisi. Il s'agissait d'une cantina qui pouvait louer des chambres grand luxe avec vue sur le 500 republica ou sur le conseil des Jedi. Lorsqu'il arriva devant l'établissement, il se dit qu'il n'aurait jamais les moyens de payer une telle chambre.
- Bonjour, dit-il, je souhaiterais louer une chambre pour trois nuits.
- Bonjour, répondit le barman, repas compris ?
- Cela dépend du prix
- Repas compris cela fera cinq cents crédits.
Droga qui avait huit cents crédits sur lui trouva que ce n'était pas cher. En effet les coûts n'étaient pas les mêmes. Sur Mandalore tout coûtait plus cher que sur Coruscant.
- Très bien alors voilà cinq cents crédits.
- Merci beaucoup, voici la carte d'accès à la chambre, avec vue sur le conseil des Jedi , bon séjour sur Coruscant.
- Merci beaucoup.
Droga se dirigea vers la chambre qui lui avait été indiquée. Il trouva la vue magnifique et le conseil des Jedi était un merveilleux bâtiment qui dominait de toute sa hauteur les rues de la cité basse.
Il se dit que sa mission pouvait attendre le lendemain, et il alla se promener en speeder dans les rues hautes de la ville.




Cela faisait deux jours que Droga avait quitté Mandalore, et les préparatifs de guerre étaient terminés. L'assaut de l'armée mandalorienne pouvait être lancé sur leur première cible : Onderon.
Le Mandalore s'apprêtait à donner l'ordre d'attaque quand un message d'un de ses espions au sénat l'avertit que la République se doutait qu'il allait se passer quelque chose sur Onderon.
Le Mandalore voulait que la République le sache mais pas sitôt. Il ordonna le décollage immédiat de sa flotte, et direction Onderon.
Lorsqu'il quitta l'atmosphère de la planète pour rejoindre la flotte qui était sous ses ordres, la vue de tous ces vaisseaux de guerre prêts pour la plus grande bataille de l'histoire de Mandalore le rendait serein. Il était sur de lui et persuadé que ses plans fonctionneraient à merveille.
L'ordre de passage en hyperespace ne se fit pas attendre. D'ici quelques heures il serait à Onderon pour coloniser ce monde républicain.
Chapitre 3
Cela faisait déjà plusieurs heures que la flotte mandalorienne avait quitté l'espace Mandalorien, et la reine Gallia ne se doutait de rien. Elle était très préoccupée par la menace de trahison qu'elle avait au-dessus de la tête. Il faisait nuit sur Onderon, et le ciel était plombé. Les étoiles n'étaient pas visibles depuis la ville. Ce qui laisserait au Mandalorien l'effet de surprise.
La reine était dans son cabinet et avait demandé que l'on ne la dérange pas. Dans la ville, là où se trouvait la station radar hyperspatiale d'Onderon, les gens semblaient de plus en plus agités, en effet, une énorme flotte en formation hostile venait de sortir de l'hyperespace.
Un messager était parti pour avertir la reine mais était revenu pour signaler qu'il n'avait pas eu le droit de voir la reine, car elle avait demandé à ce que personne ne la dérange. Néanmoins les servantes de la reine avaient fait passer le message et elle avait ordonné à l'armée Onderonienne de se mettre sur le pied de guerre. Des centaines de soldats se précipitaient dans les rues de toutes les villes de la planète pour sécuriser les zones.
Malgré tout cela ne fut pas suffisant. Quand les radars détectèrent des vaisseaux en approche les soldats qui protégeaient la planète ne s'attendaient pas à voir ce qu'ils virent, en effet ce n'était pas des vaisseaux qui approchaient du sol mais des droïdes géants : les droïdes Basilisk des Mandaloriens.
C'est ainsi que démarra la bataille d'Onderon. La reine était désemparée, elle ne savait pas quoi dire sinon d'appeler la République à l'aide.
Elle contacta le sénateur représentant d'Onderon au sénat.
- Votre majesté, répondit le sénateur.
- Notre monde est en ce moment sous assaut de forces inconnues, car en effet les Onderoniens n'avaient pas fait le rapprochement entre les droïdes Basilisk et les Mandaloriens, ils ne savaient donc pas par qui ils étaient attaqués.
- Comment ? Notre monde est attaqué, sachez que je vais immédiatement réunir le sénat en session exceptionnelle pour leur demander de nous assister dans cette tragédie
FIN DE TRANSMISSION
- Sénateur ??
- Votre majesté nos communications ont été coupées
- Comment allons-nous faire pour nous tenir au courant des décisions de la République, demanda la reine
- Nous pouvons reconnecter un de nos anciens systèmes de communication caché que nous utilisions contre les bestiaires.
- Très bien sergent réactivez ce système
Sur ces mots le sergent quitta la salle du trône pour exécuter les ordres.

La reine se demanda comment se déroulait la bataille dans les plaines, car les Mandaloriens avaient été repoussés hors de la ville. Cela n'avait pas été trop difficile puisque ils avaient atterri à l'entrée de celle-ci et avaient été surpris par les forces qui les attendaient. D'ailleurs ils avaient d'eux-mêmes reculé devant le danger.





Le général mandalorien se trouvait au poste de commandement avancé dans la forêt qui jouxtait les plaines verdoyantes. Il avait devant lui une carte holographique sur laquelle s'affichait des reproduction holographique miniature des forces en présence. L'assaut avait très mal débuté, puisqu'ils étaient attendus dans la ville. Ils avaient été obligés de se replier hors des murs d'enceinte pour ne pas se faire exterminer. Les droïdes Basilisk étaient à présent en train de pulvériser les véhicules Onderoniens qui tentaient de sortir de la ville. La situation était bien en mains. Le débarquement des troupes était à présent terminé. Le mauvais temps sur Onderon leur avait permis d'obtenir un certain effet de surprise, même s'il n'a pas été celui escompté.
Les nombreux soldats sous ses ordres, étaient tous des soldats vaillants et très bien entrainés, c'étaient aussi des enfants. Tous recrutés dans les écoles supérieures, ils avaient décidé de se battre pour leur patrie.
Le sergent Batrok préparait ses troupes pour un assaut sur la ville. Il dirige une unité d'une dizaine de commandos mandaloriens.
Ces commandos sont les mieux entrainés, et les mieux équipés de toute l'armée. Ils sont équipés de blaster lourd, et d'une armure renforcée qui résiste aux tirs lasers ainsi qu'aux décharges d'énergie. Autrement dit presque rien ne peut les arrêter sinon un combat au corps à corps, et encore ils excellent dans cette discipline. En fait seul un Jedi équipé d'un sabre laser peut venir à bout de ces soldats surentrainés.
Leur jetpack leur permettait d'infiltrer la ville par les airs et ainsi surprendre l'armée ennemi qui s'attend à les voir débarquer par la voie terrestre.
Le sergent et ses soldats étaient disposés en cercle autour d'une carte holographique de la citadelle royale d'Onderon. Il faisait le briefing de ses soldats pour la bataille à venir.
- Mes chers soldats, dit-il, nous nous engageons aujourd'hui pour la plus grande opération que notre armée ait connue. Nous allons infiltrer les communications ennemies et y mettre un terme définitivement.
- Sergent, intervint un des soldats, je croyais que nous brouillions déjà leurs communications ?
- En effet, mais nos espions nous ont informés que la reine a ordonné la remise en activité d'un ancien système de communication. Nous devons y mettre un terme. Pour cela nous devons nous infiltrer dans la ville et atteindre le bâtiment qui abrite les systèmes de communication, et détruire tout, je dis bien tout ce qui se trouve à l'intérieur. Ce ne sera pas un tache simple, mais vous vous êtes engagés dans les commandos, et vous êtes les meilleurs. Vous êtes là pour remplir les taches les plus difficiles. Je sais que nous vaincrons, et que nous réussirons dans cette mission. Vous connaissez les règles de sécurité, aussi je vous fais confiance pour éviter de vous faire repérer. On ne tue aucun civil avant que j'en ait donné l'ordre, compris?
- Compris, dirent-ils tous d'une même voix.
Les soldats empoignèrent leurs armes, enfilèrent leur jetpack, et se dirigèrent vers la lisière de la forêt.
Le spectacle qui s'offrit à eux les emplit de confiance. Les plaines s'étendaient devant eux, et toute l'armée mandalorienne avançait en ordre pour attaquer la citadelle.
Les commandos se mirent en ligne, et attendirent l'ordre de décollage.
- ATTENTION, A TOUS LES SOLDATS ! DECOLLAGE IMMEDIAT, hurla le sergent.
- VIVE MANDALORE, hurlèrent les soldats en réponse, et tous décollèrent.




Cela faisait trente minutes que la reine d'Onderon avait prévenu le sénateur qu'Onderon était attaqué par les Mandaloriens, et il n'avait toujours pas réussi à réunir le sénat en réunion exceptionnelle. Il commençait à désespérer, quand une communication lui parvint.
- Sénateur le chancelier accepte de réunir le sénat. Rendez-vous dans la fosse dans dix minutes.
- Très bien, répondit le sénateur.
Le sénateur reprit confiance en lui , et, quand dix minutes plus tard il entra dans la fosse, il vit tous les sénateurs qui le regardaient.
- Mes chers sénateurs, commença le chancelier, nous sommes réunis en conférence exceptionnelle, à la demande du sénateur d'Onderon. Il a quelque chose de très important à nous dire.
- En effet, la reine m'a contacté il y a environ une heure pour m'informer que ma planète et en particulier Iziz, la citadelle royale était attaque par les forces mandaloriennes.. Je requiers l'aide de la République pour nous défendre contre cette menace. Notre monde est...
- Pourquoi devrions-nous vous aider, le coupa le sénateur de Malastare.
- Parce que notre monde est proche de Coruscant. Nous sommes les premiers, mais si nous ne les arrêtons pas d'autres monde suivront jusqu'à ce que toute la galaxie fasse partie de leur empire. Quand la République aura bien été affaiblie ils attaqueront Coruscant, et ce sera la fin de la République pour laquelle j'ai tout donné, pour laquelle nous avons tous tout donné.
- Le sénateur a raison. Je propose d'envoyer une armée républicaine aider les Onderoniens à se défendre contre la menace mandalorienne, dit le sénateur de Naboo.
- Très bien donc nous allons passer aux votes, dit le chancelier.
Les votes furent vite décomptés, et il fut décidé d'envoyer des forces armées pour enrayer la menace mandalorienne. Il fut aussi proposé de demander le soutien des Jedi dans cette opération.


De retour dans son bureau, le chancelier, retrouva les leaders Jedi, pour discuter de l'aide qu'ils peuvent apporter.
- Je pense sénateur que les Jedi ne doivent pas se mêler de cela, commenca Atris. Si nous nous engageons dans ce conflit, cela pourrait empirer les choses, et inciter les Mandaloriens à attaquer sur plusieurs fronts. Nous ne sommes pas assez nombreux pour assurer une guerre. Nous sommes les garants de la paix, pas des soldats.
- Je comprends l'embarras dans lequel vous êtes mais si vous n'intervenez pas, ce sera la fin de la République.
- Atris j'avais ressenti que ce moment viendrait, mais je ne m'attendais à le vivre, dit maître Prown.
- Nous ne pouvons pas nous permettre de mener une guerre, dit maître Vash.
- Alors dans ce cas nous devrons faire sans vous, Jedi, dit le chancelier.
- Nous réfléchirons à cette proposition, dit Atris.
- Très bien recontactez-moi quand vous aurez pris votre décision.
Les Jedi se levèrent.
- Au revoir chancelier
- Au revoir Jedi.




Droga savait qu'il ne pourrait pas éternellement repousser sa mission, aussi, décida-t-il de se diriger vers le conseil des Jedi.
Quand il arriva au conseil, il trouva tous les Jedi très affairés, et agités. Il demanda à un padawan, comment et où il pourrait prendre contact avec les maîtres du conseil.
Le padawan le conduisit dans l'antichambre de la salle du conseil, et lui dit de patienter le temps qu'Atris maîtresse du conseil daigne le recevoir.
En attendant, Droga répéta le discours qu'il avait préparé pour cette occasion.
Quand, un quart d'heure plus tard la porte du conseil s'ouvrit, il se trouva dans une salle circulaire, avec une vue panoramique sur Coruscant. Tout autour de la salle étaient disposés des fauteuils en cuir profond dans lesquels étaient assis les maîtres Jedi.
- Entrez, lui dit Atris.
- Bonjour maîtres, dit Droga en saluant.
- Nous avons été informés, que vous aviez une nouvelle importante à nous annoncer, dit maître Kavar.
- En effet, répondit Droga, je suis venu vous avertir d'une menace qui pèse sur la République.
- Nous vous écoutons, dit Atris, même si je pense savoir de quoi vous voulez parler.
- Les Mandaloriens se mettent en marche, pour attaquer une planète.
- Qui êtes-vous déjà, et comment savez-vous cela, demanda Maître Vash
- Je suis Mandalorien, mais j'ai été banni pour insubordination. J'ai refusé d'abattre des gens de sang froid, mais je ne suis pas là pour raconter mon histoire. Je pense que les Mandaloriens ne vont pas tarder à lancer un assaut sur une planète républicaine.
- Bon, dit Atris, je veux bien vous croire en ce qui concerne votre provenance, mais j'ai le regret de vous informer que vous arrivez trop tard.
- Comment ça, demanda Droga
- Les mandaloriens ont déjà lancé leur assaut sur Onderon, repondit Vash
- Si vous avez été banni de l'armée mandalorienne vous pouvez toujours vous engager dans l'armée de la République, dit Kavar.
- D'ailleurs je vous engage à le faire, dit Atris.
- Très bien, dit Droga j'y vais de ce pas.
- Dans ce cas nous vous souhaitons bonne chance Mandalorien, dit Vash
- Merci à vous maîtres Jedi

C'est ainsi que Droga s'engagea pour la plus grande opération qu'il ait jamais vécue. Après s'être engagé dans l'armée républicaine, les entrainements commencèrent. Il eut au début quelques difficultés, mais son expérience militaire mandalorienne lui permit rapidement de retrouver ses réflexes et ses aptitudes.




Le sergent Batrok et ses soldats, volaient au-dessus d'Iziz. Aucun soldat Onderonien ne les avait repérés, car ils volaient à une altitude suffisante pour surveiller l'ennemi, mais sans pouvoir être repérés, à moins que quelqu'un regarde vers le ciel. Mais les Onderonniens étaient déjà suffisamment occupés avec les Mandaloriens au sol pour s'occuper de ceux qui venaient par les airs, et qui ne les menaçaient pas directement.
La bataille faisait rage en dessous d'eux, et le sergent vit que les Mandaloriens avançaient rapidement. Il décida donc d'accélérer pour éviter le plus de pertes de son peuple. Il se dirigea vers une rue déserte entre deux bâtiments. Ils n'étaient qu'à quelques centaines de mètres de leur objectif, et le nombre de soldats ennemis allait en décroissant au fur et à mesure qu'ils s'en rapprochaient.
- Bon, les gars on va avancer lentement en faisant le moins de bruit possible, pour ne pas être repérés. Nous ne risquons pas grand chose de leur tir de blasters, mais j'ai vu des lances-flammes à fusion en bas tout à l'heure, et ça, ça peut nous faire mal.
- Sergent quelqu'un approche dit l'un des soldats.
- Chut.

En effet des soldats Onderoniens avaient entendu les vois et s'approchaient discrètement de la position des commandos. L'un des Mandaloriens se pencha au détour du mur en face de lui pour estimer la distance qui les séparaient des soldats. Il vit que ce n'étaient pas des soldats de l'armée, mais des miliciens.
- Sergent il s'agit de miliciens, dit-il, il ne devrait pas être trop difficile de les passer. Je ne pense pas qu'ils aient quelque expérience militaire que se soit.
- Très bien, en position. Ne les ratez pas. Un tir par ennemi.
Les Mandaloriens se cachèrent derrière des cylindres en plastacier. Il s'agit de boîtes cylindrique grises, dans lesquelles la population rangeait ses biens. Elles étaient suffisamment frosse pour cacher les Mandaloriens. Ils posèrent leurs blasters sur le dessus de la boîte, en position accroupie derrière pour ne pas être vus. Quand le sergent ordonna l'ordre de tir, les Mandaloriens appuyèrent sur la détente. Deux des six miliciens tombèrent de la décharge qu'ils reçurent en pleine tête, mais les autres avaient bougé, et il se cachèrent au détour du mur d'un bâtiment de l'autre côté de la rue, de manière à ce que les commandos ne puissent pas les repérer.
Ils tirèrent tour à tour sur la position mandalorienne, et toucha l'armure de l'un des commandos mandaloriens ripostèrent eux aussi, et un combat de rue fut engagé. Les envahisseurs beaucoup plus expérimentés rataient de peu les miliciens, qui ne touchèrent plus aucun des commandos. Cependant, ils disposaient d'une radio, et ils prévinrent l'armée Onderonienne de la situation. Et, quelques minutes plus tard des soldats entraînés vinrent aider les miliciens dans leur tache difficile. Les tirs arrachaient des morceaux du mur qui protégeait les soldats, mais le plastacier résiste aux tirs de blaster léger dont sont équipés les soldats de la citadelle, et les commandos étaient donc plus à l'abri des tirs.
Les tirs fusaient de toutes parts, et la rue ne fut bientôt qu'un champ de bataille qu'il était impossible de traverser. Les lasers ne cessaient de toucher les différents murs de la rue, détruisant quelques objets par-ci par-là. Bientôt les Onderoniens furent débordés. Ils firent appel à une unité de militaire équipé de la seule arme qui puisse tuer ces Mandaloriens, la seule arme autre qu'un sabre-laser à pouvoir parer l'épaisseur de l'armure: un lance flamme au plasma.
Les Onderonniens avaient perdu de nombreux soldats dans ce combat de rue, et, ceux qui n'avaient pas été tués, agonisaient au sol sans pouvoir être secourus par leurs coéquipiers, car ils étaient étendus au milieu de la rue et leurs amis s'exposeraient aux tirs des Mandaloriens. Quand les lances flammes arrivèrent les soldats de la citadelle et la milice avaient perdus 60% des effectifs engagés dans le combat contre le commando mandalorien, soit un bonne dizaine de soldats.
Les soldats équipés de lance-flammes se mirent suffisamment proches des Mandaloriens pour pouvoir les toucher tout en ayant des endroits où se cacher pour éviter les tirs ennemis. Quand l'ordre de tir fut donné, tous les soldats Onderoniens sortirent de leur cachette pour inonder les commandos de tirs afin de les inciter à se retrancher derrière leurs barricades, et permettre aux lance-flammes de cracher sur les positions mandaloriennes. Cette tentative fut efficace, et l'un des commandos fut touché. Le cri du soldats fut effroyable, car il cuisait dans son armure. Batrok donna l'ordre de lancer des grenades, afin de disperser les soldats d'Onderon. L'ordre fut exécuté, et de nombreux soldats furent tués par le souffle de l'explosion. Alors Batrok donna l'ordre de charger les positions Ondéroniennes afin de massacrer tous les soldats et miliciens qui résistaient toujours.
La tentative fut couronné de succès. Toutes les forces Onderoniennes furent anéanties.
Après ce combat, les Mandaloriens n'avaient plus beaucoup de temps pour rejoindre la station de communication, afin de la détruire.
En quelques minutes ils furent à la station. Il n'y avait pas beaucoup de gardes et il ne fut pas difficile de se frayer un passage dans le bâtiment.
- Placez les charges, vite, dit Batrok quand ils furent rentré.
Sergent, nous avons un problème, dit l'un des soldats.
- Qu'y a-t-il, demanda Batrok
- Nous avons été repérés, et de nombreux soldats se dirigent vers notre position.
- Bon pas de panique nous allons trouver une solution.





Pendant ce temps Droga avait revêtu l'uniforme républicain. Il subissait de nombreux et difficiles entraînement, car il s'etait engagé dns les forces d'action rapide, ces soldats qui interviennents dans les situations d'urgences, et l'attaque d'Onderon était une situation d'urgence. Il savait qu'il participerait à la défense de la planète. Son escouade avait été mutée sur un croiseur en orbite autour de Coruscant. Il s'étendait quand tout à coup son comlink s'activa.
- Droga j'écoute
- Droga ? C'est Barango, il faut absolument que je te parle, c'est de la plus haute importance.
- Vas-y c'est sécurisé, je t'écoute.
- J'ai entendu dire que tu t'étais engagé dans les forces républicaines
- C'est exact, j'ai été affecté dans une escouade d'action rapide.
- J'ai fait la même chose. Je suis sergent d'une escouade d'action rapide et j'ai été affecté sur le Liberté. C'est un croiseur en orbite autour de la planète citadelle.
- C'est génial, nous allons travailler ensemble, s'exclama Droga
- Je sais j'ai demandé expressément que l'on travaille ensemble. Je suis maintenant ton supérieur.
- Bon eh bien je t'attendrais dans la cantine du croiseur ce soir, on mangera ensemble.
- A ce soir alors.
Droga désactiva le comlink. Il se réjouissait de pouvoir de nouveau travailler avec son ami.
Il s'allongea sur sa couchette, mais il ne put rester longtemps dans cette position, car quelqu'un frappa à la porte, pour lui donner un holodisque, qui lui donnait brièvement son ordre de mission, et l'horaire du briefing officiel. Il revisionna plusieurs fois cet holodisque afin de bien s'imprégner des informations qui y étaient contenues.
Le croiseur partirait directement après l'arrivée de Barango à son bord. Leur destination était... Onderon.
Ils devaient se rendre à Iziz, et se coordonner avec la garde rapprochée de la reine, afin de défendre la palais royal et de repousser les Mandaloriens, qui venaient de pénétrer à l'intérieur de la ville. Il se recoucha, et pensa à la façon dont ils s'y prendraient pour attaquer la ville en subissant le moins de pertes possibles.
Alors que Droga s'endormait, le vaisseau s'ébranla et prit la direction d'Onderon pour s'engager dans une bataille qui marquera à jamais la République.
Quand il se réveilla le vaisseau était encore en hyperespace, mais il ne tarderait pas à en sortir, et à ce moment-là il lui deviendrait impossible de trouver le moindre repos.
Il se dirigeait vers les quartiers de Barango afin de discuter avec son ami, quand un homme l'interpella afin de lui demander de se rendre en salle de briefing.
Quand Droga fut arrivé en salle de briefing, il vit que tous les soldats de son unité étaient déjà présents, et la réunion avait déjà commencé.

- Bien puisque le sergent Droga est arrivé nous allons pouvoir commencer à désigner les différents groupes d'assaut. Droga vous dirigerez le groupe Alpha. Barango vous dirigerez le groupe Bravo...
- Alors comment vas-tu, demanda Droga à son ami tandis que le général continuait de répartir les soldats dans les différents groupes.
- Eh bien ma foi je me porte assez bien, j'ai réussi à échapper aux forces de sécurités mandaloriennes et j'ai décidé de rejoindre les rangs de la République afin de combattre l'hégémonie mandalorienne. Si nous ne faisons rien la galaxie sera sous l'emprise du Mandalore, et ce sera la fin des libertés.
- Tu as raison je me battrai avec fougue pour repousser l'ennemi.
- Messieurs un peu de silence je vous prie, dit le général, la flotte est sur le point de sortir d'hyperespace, ce sera un combat rude. Mais je sais que vous parviendrez à vous sortir des situations les plus difficiles. Vous êtes les vaillants soldats de la République. Vous avez un courage sans faille et un entraînement digne des plus grands Jedi. L'ennemi ne pourra rien contre vous. Nombre des soldats de la république périront durant cette entreprise, mais ils auront donnés leur vie pour assurer la libertés des peuples.
VIVE LA REPUBLIQUE!!!!!!!!!!!!!
- VIVE LA REPUBLIQUE, répétèrent-ils tous en cœur.
- Nous voilà engagés pour la plus grande entreprise militaire de notre vie. Je te souhaite bonne chance mon ami.
- A toi aussi, répondit Barango
- LA FLOTTE SORTIRA D'HYPERESPACE DANS TROIS MINUTES, TROIS MINUTES!!!!, crièrent les haut-parleurs du croiseurs.


Quelques instants plus tard les centaines de croiseurs de la République émergèrent de l'hyperespace. Les lasers fusaient de toutes parts déchiquetant les coques des croiseurs des deux camps. Les barges de débarquements républicaines sortaient des soutes des destroyers républicain. Mais les vaisseaux mandaloriens en firent leur cible prioritaire et c'est dans un nuage de débris que les soldats républicains furent livrés au vide spatial.
Barango était dans une barge qui sortait du croiseur « Liberté ». Il voyait par la baie les autres vaisseaux de débarquements républicains, et tous ceux qui étaient détruits avant même d'avoir pu sortir des hangar. Son unité était particulièrement secouée, compte-tenu du fait qu'ils passaient très près d'un navire mandalorien. Mais les boucliers déflecteurs tenaient bon et il était plutôt confiant. Il savait et priait pour que son groupe puisse parvenir ne serait ce qu'à toucher le sol. Un fois sur la terre ferme il se chargerait de mener ses hommes à la victoire. Mais il n'oubliait pas sa mission qui consistait à tuer son ami. Le revoir si naïf sur le croiseur lui avait noué l'estomac, et il se demandait s'il serait en mesure de le tuer. Droga ayant accompli sa mission avant sa mort il ne travaillait désormais plus pour satisfaire les Mandaloriens, mais seulement pour assurer sa réputation de chasseur de primes. Pour empêcher que les contrats ne lui filent entre les doigts. Pour que son intégrité à la guilde des chasseurs de primes ne soit pas remise en cause, pour ne pas enfreindre le code des chasseurs de primes. Penser à son ami mort lui abaissa le moral à zéro. Il voyait l'atmosphère de la planète se rapprocher de plus en plus de la barge, et, c'est le cœur serré qu'il attacha sa ceinture pour l'entrée dans l'intérieur de l'atmosphère.
La carlingue se mit a trembler sous l'effet de la chaleur, et tous les soldats se cramponnèrent à leur siège pou éviter d'être cognés au plafond, car même avec la ceinture la tête n'en était pas loin. Soudain, les vibrations cessèrent, et tout redevint calme. Les plaines d'Onderon s'offraient à leurs vues, et c'était un spectacle magnifique, trop pour devenir le théâtre d'un combat qui s'annonçait difficile.
Nous approchons des positions mandaloriennes, dit une voix dans le haut-parleur.
Bon les gars on y est presque. Enfilez vos casques et préparez-vous à l'assaut. Nous nous poserons dans la ville d'Iziz, avec les groupes Tango et Uniform pour aider les forces de sécurité de la ville, et l'armée à repousser les ennemis, tandis que les groupes Alpha, Charlie, et Delta se poseront de l'autre côtés des forces mandaloriennes pour les prendre sur deux fronts, dit Barango à ses hommes.
La D.C.A mandalorienne commençait à ouvrir le feu sur les transports de la République, afin de les empêcher de porter secours aux Onderoniens, mais les boucliers déflecteurs tenaient bon.
Enfin, après dix minutes de remue ménage, les barges se posèrent.
- Allez GO! GO! GO!
Tous les militaires republicains se précipitèrent hors du sas d'évacuation, et à leur grand désarroi tout semblait calme. Barango déplia une carte de la ville sur un muret, et tous ses hommes se massèrent autour de lui pour regarder leur position, et suivre avec la carte les instructions que leur donnait ce dernier.
Nous allons monter le campement ici, dit Barango en montrant une petite place quelques dizaines de mètre en avant de leur position. Notre objectif est de protéger une station de communication, qui est apparemment la cible d'un commando mandalorien depuis quelques heures. Les Onderoniens tiennent grâce à des armes lourdes, ce qui leur permet de maintenir l'ennemi à distance, mais ils ne tiendront pas longtemps. Nous devons nous dépêcher.
- Bien sergent, dit l'un des soldats, nous attendons vos ordres.
- Nous allons progresser lentement dans la ville, car nous ne savons pas combien de Mandaloriens se trouvent dans les rues. Nous n'avons pour l'instant que peu d'informations sur la situation dans Iziz. Bergsson tu passeras derrière moi. Les autres suivez-le en formation colonne. Bon maintenant en marche. L'équipe Delta restera pour monter le campement, et se tiendra prête à nous soutenir si nous avons besoin de renfort.
- Sergent Barango ?
- C'est moi, répondit celui ci.
- Une communication de la milice Onderonienne en faction dans la station de communication. La réception est mauvaise et la situation a l'air critique.
- Donnez-moi le comlink. Sergent Barango j'écoute.
- ... avons ... d'aide ... tiendront pas ... beaucoup de pertes ... les Mandaloriens se ...
- Bon il semble que les Mandaloriens aient réussi à anéantir la milice. On va leur porter secours. Il reste peut-être des survivants.
C'est ainsi que l'équipe Bravo se mit en marche pour rejoindre les Onderoniens survivants.
Barango menait ses hommes à travers les rues désertes d'Iziz. Ils rejoignirent enfin le lieu du premier combat entre l'armée locale et les envahisseurs. De nombreux Républicain se sentirent mal à la vue de l'horreur qui s'offrait à eux. De nombreux cadavres gisaient à terre, transpercés par les tirs de blasters, d'autres par des vibro-lames.
Nous devons continuer. Nous ne sommes plus très loin de la station. Dépêchons-nous il doit y avoir des survivants.
Arrivé à quelques mètres de la station le sergent ordonna à ses hommes de se mettre à couvert. En effet il avait repéré des sentinelles mandaloriennes qui gardaient l'entrée.
- Bon, Bravo deux vous jetterez une grenade à fragmentation à mon ordres, juste entre les deux hommes. Les autres, après l'explosion, vous ouvrez le feu. D'après ce que j'ai vu, ils sont équipés de l'armure énergétique. Donc les blasters ne seront d'aucune utilité dans ce combat. Vous devrez soit attaquer à l'arme lourde, mais c'est risqué soit ce que nous allons faire attaquer au corps à corps. Normalement ces deux-là devraient mourir avec la charge.
- Bien sergent à vos ordres.
Bravo deux lança la grenade. Les deux hommes furent projetés par l'explosion.
- On peut y aller mais attention, pas de bruits nous devons rester silencieux pour pas se faire repérer, compris ?
- Oui sergent, répondirent les soldats.
Ils entrèrent dans le bâtiment silencieusement, et allèrent de salle en salle, sans trouver la moindre trace de Mandaloriens.
- Sergent, est-il normal que le bâtiment soit vide, demanda l'un des soldats.
- Non il y a quelque chose qui cloche. Séparons-nous, par groupe de deux.
Les soldats s'exécutèrent, et c'est par deux qu'ils entamèrent la fouille de la station de communication. Après quelques minutes passé passé à fouiller le bâtiment, une des équipes trouva quelque chose.
- SERGENT venez voir, s'écrièrent les soldats.
Barango se dirigea avec l'ensemble de l'unité vers la pièce d'où venait le cri. Ce qu'il vit le déconcerta.






Au sénat, les dissensions entre les sénateurs ne faisaient qu'accroître les difficultés de décision d'entrée en guerre des Jedi. Certains sénateurs exigeaient l'entrée en guerre du conseil, tandis que d'autres préféraient ne pas les brusquer par peur ou par respect de leur choix. Mais ce n'était pas le seul problème. Le sénateur de Mandalore démentissait l'agression d'Onderon par son peuple et appelait une pacification d'une planète sauvage sous domination des bestiaires. Il estimait que le Mandalore a attaqué cette planète parce que c'était justifié, et que cela ne regardait en rien la République. Le chancelier restait bien campé sur ses positions, la République se devait d'agir contre une menace telle que l'attaque des Mandaloriens. L'agitation régnait au sénat et le chancelier avait de plus en plus de mal à obtenir le silence.
- Sénateurs, je vous prie de bien vouloir vous calmer. Nous sommes ici en tant que personnes civilisées, dit-il.
- Parce que vous pensez qu'attaquer notre peuple est civilisé, chancelier, demanda le sénateur de Mandalore.
- En aucun cas nous n'avons lancé d'assaut sur votre planète, ni sur votre peuple. Nous avons envoyé des forces d'intervention, afin d'aider le peuple d'Onderon à se défendre contre la menace que représente votre chef.
- Notre chef pense avant tout au bien de notre peuple. S'il a décidé de lancer un assaut sur cette planète, et de mettre en danger la vie de nos valeureux soldats c'est pour une raison simple : le peuple mandalorien manque d'espace vital. Nous devons agrandir notre espace de vie. Sinon c'en est la fin des Mandaloriens.
- Et vous préferez mettre en danger tout l'écosystème d'une planète et un peuple entier, afin de vous accorder un peu plus d'espace que vous n'en avez déjà ?, demanda le chancelier.